17 sites de Le Corbusier espèrent enfin rentrer au patrimoine mondial de l'Unesco

L'Unesco a ouvert dimanche sa 40e session à Istanbul en Turquie. La semaine s'annonce décisive pour la Chapelle de Ronchamp en Haute-Saône. Elle espère enfin voir les oeuvres de l'architecte franco-suisse inscrites au patrimoine mondial. 

L'Unesco se réunit pour dix jours pour ajouter de nouveaux sites à sa liste du patrimoine mondial de l'humanité.

Le Corbusier enfin ? 

Lors de cette session de l'Unesco, près de 30 sites du monde entier espèrent faire leur entrée sur la liste du patrimoine, qui comprend 1.031 sites de 163 pays. Le choix final appartient au Comité du patrimoine, composé de 21 pays.

Retoquée en 2009 et 2011, la candidature d'oeuvres de l'architecte franco-suisse Le Corbusier revient remaniée avec, cette fois, un avis positif du comité d'experts chargé d'évaluer les projets.

Le dossier, porté par la France, regroupe 17 sites choisis dans sept pays (France, Suisse, Belgique, Allemagne, Argentine, Japon, Inde) pour montrer la dimension planétaire de l'oeuvre de Charles-Edouard Jeanneret-Gris, dit Le Corbusier (1887-1965).

La réponse de l'Unesco devrait tomber entre le 15 et le 17 juillet. Benoit Cornu, adjoint au maire de Ronchamp et président de l’association des sites Le Corbusier candidats au classement est présent à Istanbul.


Oscar Niemeyer et des sites naturels dans l'attente 

Est également en lice le Brésilien Oscar Niemeyer (1907-2012), l'un des pères de la capitale Brasilia. 
Des sites naturels sont également en compétition (désert de Lout en Iran, archipel de Revillagigedo au Mexique, la chaîne des Puys en France...).

Lors de cette session qui s'achèvera le 20 juillet, le Comité mondial de l'Unesco doit aussi réviser la liste des sites "en péril", au nombre de 48 à ce jour.

Sept sites pourraient y être ajoutés, dont la vallée de Katmandou frappée par un violent séisme en 2015.


Préserver la culture du terrorisme

La réunion de l'Uneso se tien à Istanbul dans une métropole turque désertée par les touristes après un nouvel attentat attribué au groupe Etat islamique qui a fait 47 morts fin juin, à l'aéroport d'Atatürk.
.Nous appartenons à la même famille et c'est précisément ce que les extrémistes  veulent détruire", a dit Mme Bokova, évoquant non seulement "les pertes de vies humaines mais aussi les destructions des sites culturels" de Palmyre ou d'Alep en Syrie ou de Mossoul en Irak.

Le patrimoine mondial est attaqué "du Mali au Yemen" par le terrorisme...  "c'est une arme de guerre"

a-t-elle dit.





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