La renégociation du contrat social du groupe PSA Peugeot Citroën est à l'origine du débrayage spontané d'ouvriers ce matin à partir de 7 heures.Un tract de la CGT faisant le point sur les négociations a provoqué la colère d'ouvriers qui ont décidé de bloquer les deux entrées de l'usine de Vesoul. 

Les portes ont été libérées dans l'aprés-midi.
Hier se tenait à Paris la 10e réunion de négociation du nouveau contrat social chez PSA. Les salariés à l'origine de ce débrayage craignent que ce nouveau contrat social favorise le développement de la précarité. D'après la CGT, les dernières négociations remettraient en cause la rémunération actuelle des heures supplémentaires, de la prime d'ancienneté ou encore le financement des départs en retraite. "La direction renonce à la suppression de la prime de rentrée (187,20 €) et à la baisse de 18 à 15 % de la majoration de nuit et la direction maintient le gel de salaire pour les prochaines années, qui se traduira par la baisse du pouvoir d’achat des salariés." écrit la CGT dans son tract.

Mardi, une grève d'une heure avait été suivie par près de 250 salariés de PSA Valenciennes. Hier matin, 500 salariés de PSA ont débrayé à Mulhouse et toujours hier mais cette fois-ci dans le Nord Franche-Comté, 8 000 salariés de Sochaux, étaient invités à une journée consacrée au lancement de la nouvelle 308. Certains d'entre eux, ont profité de cette occasion pour siffler l'intervention du directeur du site de Sochaux et exprimer ainsi leur mécontentement à propos des dernières propositions de la direction pour la renégociation du contrat social.


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