Un projet de mise en commun des hôpitaux de Gray et Vesoul a été voté à l'unanimité. Le nouvel établissement regroupera les 12 sites de Haute-Saône. Et Alain Joyandet promet que Gray conserve ses urgences.
Ce jeudi, à la suite d'une réunion extraordinaire du conseil de sécurité, plusieurs mesures ont été votées. Le projet d'unification et de rassemblement des hôpitaux de Gray et de Vesoul n'a jamais été aussi concret.
La fusion du Groupement hospitalier de la Haute-Saône (Vesoul, Luxeuil et Lure) et du Centre hospitalier du Val de Saône débutera le 1er janvier 2020. Les deux établissements conserveront d'ici-là leur personnalité juridique et leur autonomie financière. En revanche, un organigramme commun de direction sera mis en place dès le 1er janvier 2019. La direction sera assurée par le directeur de l'hôpital de Haute-Saône.
Les urgences de Gray resteront ouvertes 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Enfin, au niveau des machines, le remplacement du scanner de l'hôpital de Gray et l'achat d'un mammographe et d'un échographe pour compléter son équipement de radiologie sont prévus.
A noter qu'à ce jour, aucune suppression de poste n'a été envisagée.
Quelques chiffres :
A l'issue de cette fusion, il ne restera plus qu'un seul établissement public de santé pour la Haute-Saône et ses 240 000 habitants. Au total, il regroupera 12 sites, soit 1660 lits et 2400 professionnels. Son budget s'élèvera à 215 millions d'euros chaque année.
Avec cette fusion, Gray pèsera 20 % du groupe hospitalier de Haute-Saône. S'il s'était "marié" avec le CHU de Bsançon, hypothèse un temps envisagée, il n'aurait pesé que 5 %.
A noter la réaction de la CFDT : "Cette direction commune nous est imposée par l'ARS. Cette convention n'apporte aucune garantie sur le maintien des activités (SSR, mdecine, laboratoire, urgences...) sur le site de Gray".