Premier porteur français du maillot rose depuis 1999, Bruno Armirail a annoncé un objectif inchangé pour la dernière semaine du Tour d'Italie: "Tout pour Thibaut Pinot", son leader au sein de l'équipe Groupama-FDJ.
"Ce sera tout pour Thibaut Pinot", a assuré le rouleur de 29 ans en visioconférence de presse lors de la 2e journée de repos du Giro. "L'équipe garde l'objectif de disputer le classement général avec Thibaut (actuellement 11e à 4'23" de son coéquipier, NDLR)."
Vendredi 19 mai, Pinot, n'est pas passé bien loin de la victoire. " rès offensif mais trop esseulé, Thibaut Pinot a été surpris par Einer Rubio à Crans Montana où le Colombien a remporté la première grande étape de montagne dans le Tour d'Italie.
"Mon rôle sera de garder le plus longtemps possible le maillot", a décrit le champion de France de contre-la-montre à la veille d'une montagneuse 16e étape partant de Sabbio Chiese en Lombardie pour arriver au sommet de l'interminable Monte Bondone, aux 21,4 kilomètres à 6,7% de pente moyenne.
Une fois que je l'aurais perdu, il faudra rester le plus longtemps au contact de Thibaut pour l'aider à décrocher une victoire d'étape ou signer le meilleur classement général possible."
Bruno Armirail, FDJ-Groupama
Sans priorité entre les deux. "L'objectif, c'est le général et la victoire d'étape, a insisté Bruno Armirail. A voir si ça peut se faire par une échappée ou à la pédale."
Deux étapes de haute montagne au programme
Celle de Monte Bondone mardi, l'autre vendredi aux mythiques Tre Cime di Lavaredo vendredi.
Au classement général, le leader de la Groupama-FDJ accuse 3 minutes et 15 secondes de retard sur Geraint Thomas (Ineos), actuel dauphin d'Armirail, 3'13" sur Primoz Roglic (Jumbo), grand favori pour la victoire finale.
En attendant, Bruno Armirail compte profiter du Maglia Rosa, qu'aucun coureur français n'avait enfilé depuis Laurent Jalabert en 1999. "C'est que du bonus d'avoir eu ce maillot rose, si je peux le garder demain soir (mardi), ça serait fantastique."
Surtout compte tenu des conditions de ce Giro dans les deux premières semaines de la course, où une pluie battante a rincé presque tous les jours le peloton, par ailleurs essoré par des germes (dont ceux du Covid-19) ayant causé une quarantaine d'abandons, dont celui de Remco Evenepoel.
Avec AFP