Le Domaine du parc aux Daims (Haute-Saône) célèbre deux naissances exceptionnelles, celles de wallabies albinos. Les petits kangourous, qui tiennent leur particularité de leur père, font déjà le bonheur du parc et de ses visiteurs.
C’est l’événement de leur rentrée. Deux wallabies albinos ont pointé le bout de leur nez au Domaine du parc aux Daims, à Scey-sur-Saône-et-Saint-Albin (Haute-Saône), un phénomène "très rare". Le premier est sorti de la poche de sa mère à la mi-août. Le plus jeune, lui, est toujours bien au chaud. Ils rejoignent Chamallow, le premier albinos du parc, né il y a un an.
Au domaine, on n’en revient toujours pas. "Après Chamallow, on ne pensait pas en avoir d’autres, se remémore Alizée Mottet-Devaux. Puis, on a vu des petites taches différentes dans les poches des mamans, comme si les bébés n’avaient pas de poils. Alors, on a compris, mais évidemment on est surpris !" Si chacune de ces naissances d’albinos est inattendue pour l’équipe, c’est parce qu'aucun des parents n'a cette particularité, ils sont tous bruns ou gris. Nés de mères différentes, les petits partagent le même père. C’est lui qui leur a transmis le gène albinos dont il est porteur. Une particularité physique sans conséquence pour leur santé.
Approcher et nourrir les kangourous
Résultat : des wallabies tout blancs, qui pointent un petit nez rose et font la fierté du parc. "C’est magnifique", s’émerveille Alizée. Le plus grand profite de l’herbe de l’enclos, où il est en autonomie avec ses 7 congénères, isolés des autres animaux du parc. Mais pas question de l’approcher : "Dès qu’il y a un peu de monde, il court se réfugier dans la poche de sa maman, précise Alizée. Ils sont encore timides à cet âge et les mamans sont sur leurs gardes." Le plus petit arrive au bout de la période de gestation de 9 mois et ne devrait plus tarder à sortir de la poche.
Mais celui qui attire donc toute l’attention du public, c’est le jeune Chamallow. Il est possible de l’approcher tous les mercredis, samedis et dimanches après-midi, lors du "goûter des kangourous". "C’est le plus âgé des albinos, donc le moins farouche. C’est une vraie star auprès des enfants. Pour ceux qui ont de la chance, il vient manger directement dans leur main !"
Pour l’instant, les deux bébés wallabies n’ont pas de nom. Pour trancher, le parc envisage de mobiliser sa clientèle via un sondage sur les réseaux sociaux. Il faut dire que les petits albinos attirent du monde, concède Alizée : "C'est un vrai plus pour le parc, c’est une chance incroyable de les avoir."