Revenu des championnats d'Europe d'athlétisme handisport de Berlin avec 3 médailles, l'athlète haut-saônois Julien Casoli termine sa récupération et comme tout le monde ou presque a repris le chemin du travail. Rencontre.
Ce fut un bel été pour Julien Casoli. Fin août à Berlin, l'athlète haut-saônois a brillé aux championnats d'Europe d'athlétisme handisport. Médaille d'argent sur le 1500 m (T54) et le relais 4X100m, il a aussi remporté le bronze sur le 5000m. Il a manqué le carton plein de plein après avoir été disqualifié sur le 800 m, pourtant sa distance phare, pour s'être rabattu trop tôt, "une erreur de débutant" regrette-t'il mais "je ne peux m'en prendre qu'à moi".
Berlin est derrière, mais les échéances à venir sont des plus séduisantes : les championnats du monde à Dubaï en novembre 2019, et bien sûr, les Jeux olympiques de Pékin, en 2020. A 36 ans, l'athlète partage son temps entre son travail et les séances d'entraînement, toujours dans sa ville natale, Vesoul, toujours avec son club, le Groupe Athlétique Haut-Saônois (231 licenciés).
Si Julien Casoli pense déjà à 2019 et 2020, il n'en oublie pas pour autant l'échéance de 2024. Des jeux à Paris, forcément ça fait rêver. Son ancien entraîneur y croit !
Julien Casoli est plus réservé sur le sujet. Sa carrière débutée en 2000 est déjà longue et en 2024, il aura 42 ans. Tout reste cependant possible.
En attendant, l'entraînement va reprendre progressivement dès la semaine prochaine. "Je vais travailler le foncier jusqu'à la fin de l'année. En janvier, on attaquera les stages de préparation pour les mondiaux". Une préparation qui s'annonce très longue (trop ?) et qu'il va falloir gérer car le rendez-vous, habituellement estival, est reporté au mois de novembre pour cause de trop forte chaleur.