3 mois avec sursis requis contre les faucheurs OGM

3 mois de prison avec sursis ont été requis contre les faucheurs d'OGM vendredi 30 septembre 2011.

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60 militants anti-OGM, dont six Bourguignons, étaient jugés à Colmar pour avoir détruit une parcelle de vigne transgénique expérimentale. Le jugement a été mis en délibéré au vendredi 14 octobre 2011.

Le représentant du parquet, Philippe Vannier, a demandé au tribunal correctionnel d'infliger 20 jours-amende à 100 euros contre six des prévenus, car ceux-ci ont déjà été condamnés précédemment pour des faits similaires.

"On ne peut pas imposer ses opinions par la force", a déclaré le procureur-adjoint. "Les citoyens ont des moyens légaux pour s'exprimer", a-t-il ajouté, rejetant toute idée d'"état de nécessité" invoqué par les prévenus.

De son côté, la défense, par la voix de Me Jérôme Bouquet-Elkaïm, a plaidé la relaxe générale, dénonçant "une expérience dangereuse à la légalité douteuse". Les 60 prévenus, qui ont tous reconnu et assumé leur geste, en revendiquant un acte de "désobéissance civile", ont utilisé les trois jours de ce procès pour porter devant le prétoire et sur la place publique le débat sur les OGM.

Le 15 août 2010, les faucheurs avaient détruit une parcelle de plusieurs dizaines de pieds de vignes OGM. Cette plantation était réalisée dans le cadre d'une expérimentation en plein air de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), à Colmar.

L'objectif était de tester la résistance de porte-greffes de vignes génétiquement modifiés à une maladie virale de la vigne, le court-noué. L'Inra, qui s'est portée partie civile, a demandé 550 000 euros de dédommagement, plus un euro pour le préjudice moral.

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