Aujourd'hui 1ier mai, une plaque commémorative était posée en hommage aux ouvriers malades ou disparus de Beaulieu.
Bézuotte : hommage aux victimes de l'amiante
Ils étaient nombreux aujourd'hui réunis à Bézouotte, où une plaque commémorative était dévoilée. Parmi eux, des victimes de l'amiante et des veuves d'anciens ouvriers de la Manufacture d'amiante Beaulieu, fermée en 1990.
Ils étaient nombreux aujourd'hui à Bézouotte. Parmi eux, des victimes de l'amiante et des veuves d'anciens ouvriers de la Manufacture d'amiante Beaulieu, fermée en 1990.
A 13 ans, certains travaillaient déjà dans les poussières d'amiante. Beaucoup sont aujourd'hui disparus, d'autres sont malades.
Derrière les noms égrénés, autant d'ouvriers disparus après des décennies d'exposition au "minerai miracle", comme on le surnommait autrefois.
Ils sont en réalité une centaine à avoir été reconnus victimes de l'amiante, dans le seul Mirebalais. Un canton où l'on travaillait en famille à la Manufacture d'amiante Beaulieu, l'un des seuls employeurs du coin.
Lorsque l'amiante est interdite en 1997, le mal est fait... Maris et femmes vont développer les mêmes symptomes.
Personne pourtant n'a déposé plainte contre l'entreprise, fermée en 1990. Sur la plaque, aucune référence à la manufacture d'amiante, dont les locaux subsistent toujours, à quelques centaines de mètres de là.
Aujoud'hui, plus d'amiante à Bézouotte. Dans cette usine aux mains de nouveaux propriétaires, les ouvriers travaillent désormais la fibre céramique réfractaire... un matériau classé au niveau européen comme cancérigène de 2ème catégorie.