Cette fin de première moitié de saison a entraîné les Sochaliens de déception en déception.
FCSM : le goût amer de l'île de beauté
C'est la crise du côté de Sochaux... Hier pour la 19e journée de Ligue 1, le club doubiste perdait 2-0 contre Ajaccio... Il prend donc la 19e place du classement et bascule au camp des relégables, pour la première fois de la saison. Tout cela, alors qu'une mauvaise ambiance règne au sein du club...
Le chiffre zéro entre peu à peu dans la tête des supporters comme le nombre désormais habituel de buts marqués par les Sochaliens. Le FCSM s'est incliné hier soir devant la lanterne rouge ajaccienne (0-2). Résultat : les Lionceaux se retrouvent 19e du classement à la trêve hivernale ! Qu'en dit la presse ?
Le journal Le Pays n'est pas tendre avec l'équipe phare de l'Aire urbaine. Déjà avant le match d'hier soir, le quotidien parlait d'un " parcours aller inquiétant ", surtout depuis le dernier match avec Brest. Après celui contre les Corses, le journal ne mâche pas ses mots : " Piteux naufrage " , titre-t-il, pour une équipe " indigente " et " sans âme ".
Toujours concernant la contre-performance d'hier soir, le site internet de la FIFA parle d'une équipe " assomée ", quand le site Foot01.com rappelle que les Lionceaux n'ont réussi à prendre qu'un seul point en 7 matches et qu'ils sont désormais reléguables.
Voilà qui, ironiquement, refroidit encore plus l'ambiance entre supporters et joueurs avant l'hibernation : l'Alsace rapporte que de fortes tensions sont apparues entre joueurs et supporters du FCSM à l'issue du match contre Ajaccio. Ils auraient été prêts à en venir aux mains...
Alors le bilan ? Difficile d'être enthousiaste, comme le rappelle le très sérieux ChallengeS, en qualifiant Sochaux de " club en crise ", incapable d'avoir su gérer des tensions en interne. Il rappelle que Kévin Anin et Modibo Maïga avaient séché l'entraînement à plusieurs reprises, ayant des velleités d'être transférés dans des clubs européens. Une mauvaise volonté évidente qui a pu perturber le groupe.
Le Figaro Sport donne pour finir la parole à Mécha Bazdarevitch, qui soutient " ne jamais avoir cru voir ça à Sochaux un jour " et qu'il est " le premier responsable de ce qui se passe sur le terrain.