Invité de La Voix Est Libre, le président du conseil général dit ne pas rêver d'un portefeuille ministériel
Lors de l'émission, interrogé par Catherine Roch, en partenariat avec Creusot-Infos et le Journal de Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg a abordé plusieurs thèmes de politique nationale et locale, affirmant au passage qu'en cas de victoire de la gauche, il pourrait tout à fait se contenter de continuer à être le président du C.G de Saône-et Loire
Quant à son association, la Rose et le réséda, elle n’est, dit-il, ni un courant du PS ni l’ébauche d’un nouveau parti, mais un creuset destiné à forger des idées nouvelles et à faire vivre la politique d’une autre manière que celle des partis, qualifiés par lui « d’astres morts »
Interrogé sur les nombreuses frictions au sein du PS de Saône-et-Loire, notamment avec MM. Sirugue et Mathus, sur des sujets allant des investitures aux législatives au cumul des mandats, Arnaud Montebourg a choisi de « botter en touche » et a préféré insister sur le rajeunissement et la féminisation symbolisés à ses yeux par les investitures de Cécile Untermaier et Thomas Thévenoud.
Quant à l’accord PS écologistes, il a réaffirmé qu’il n’avait pas à respecter cet accord « mal ficelé et négocié sur un coin de table » sans même qu’il ait été consulté.
Sur le fait qu’il ne sollicite pas de nouveau mandat législatif, M. Montebourg répond qu'il pense avoir fait le tour de cette fonction de député et juge que « le parlement est tombé bien bas ».
Sur la RCEA, « nous n’avons aucune raison de retirer notre proposition d’écotaxe, qui est un projet solide et finançable ».
Y aura-t-il finalement un Center Parc en Saône-et-Loire , un projet présenté par le groupe Pierre et Vacances devant les conseillers généraux.en février dernier ? « Je ne dis pas qu’on a trouvé le terrain, mais nous progressons. »
Sur les Francofolies Culinaires et l’attribution d’une subvention publique de 200 000 euros par le Conseil Général à une société privée, Arnaud Montebourg la justifie par l’aspect innovant de l’événement et fait remarquer que Chalon dans la Rue coûte 900 000 euros d’argent public à Chalon et au Grand Chalon. Cet événement fera rayonner le territoire et bénéficiera aussi à d’autres événements culturels du département a-t-il affirmé.