Belvédère : début d'accord avec des créanciers

Le titre du groupe a été suspendu à la Bourse après l'annonce d'un accord avec les créanciers

Le titre du groupe de spiritueux Belvédère a été suspendu lundi à la Bourse de Paris et ce "jusqu'à nouvel avis", après l'annonce par la société d'un premier pas vers un accord de restructuration avec une partie de ses créanciers.

une dette de plus de 600 millions

Le titre du groupe de spiritueux Belvédère a été suspendu lundi à la Bourse deParis et ce "jusqu'à nouvel avis", après l'annonce par la société d'un premier pas vers un accord de restructuration avec une partie de ses créanciers.

La suspension a pris effet "à la demande de la société, dans l'attente d'un communiqué et jusqu'à nouvel avis", a indiqué lundi l'opérateur boursier NYSE Euronext.
La société avait elle-même demandé dans un communiqué publié vendredi la suspension de son titre à Paris et à Varsovie, où il est également coté, "jusqu'au 20 août 2012 inclus". Vendredi, la valeur avait pris 7,01% à 48,26 euros.
C'est dans le même communiqué que Belvédère avait annoncé avoir conclu un protocole transactionnel portant sur plusieurs points juridiques avec une partie de ses créanciers, en l'occurrence une majorité (64%) des détenteurs de "Floating Rates Notes", soit des titres de dette à taux variable.
Ce protocole s'inscrit "dans des discussions plus larges" menées avec la majorité des détenteurs de ces titres, sur un projet de restructuration de la dette du groupe.
Cet accord intervient alors que le groupe de spiritueux, en cessation de paiements, a été placé en redressement judiciaire à sa demande par le tribunal de commerce de Dijon.
Un conflit oppose depuis trois ans Belvédère à ses créanciers, qui l'accusent de s'être surendetté en 2006 pour acheter les liqueurs Marie Brizard et de sacrifier désormais ses filiales pour sauver la holding.
Le groupe, propriétaire de la vodka Sobieski et du whisky William Peel, emploie 3.650 personnes dont 750 en France.
Il a cumulé plus de 300 millions d'euros de pertes nettes depuis 2008 et accuse une dette de plus de 600 millions. Son PDG, Jacques Rouvroy, a démissionné en octobre et a été remplacé par le directeur général, Krzysztof Trylinski.

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