A partir du 1er octobre, 7 à 9 contrôleurs supplémentaires vont renforcer les effectifs.
La direction de Ginko prévoit pour les contrôleurs, appelés vérificateurs 4500 heures supplémentaires sur l’année, soit un peu plus de 12 heures par jour. Cela représente 7 à 9 contrôleurs supplémentaires, ils renforceront l'équipe actuelle d'une vingtaine de vérificateurs.
La direction accède donc à une requête des syndicats.L'ensemble des conducteurs avait refusé de prendre le volant lundi, au lendemain de l’agression de l'un d'entre eux.
La direction précise que ce plan était prévu depuis longtemps et que les événements ont accéléré les choses. Il ne s'agit pas d'embauches de contrôleurs, c'est plutôt un réaménagement des postes grâce à la polyvalence de quelques conducteurs qui deviendront contrôleurs une partie de la semaine.
Lechauffeur qui a reçu deux coups de poing va mieux mais n’a toujours pas repris le travail.
Quant à l'auteur des coups sur le chauffeur, il a été présenté en comparution immédiate mercredi soir. Son procès est prévu pour le 21 octobre. L'affaire a été rondement menée. L'auteur de l'agression du chauffeur de bus dimanche soir à Besançon a été identifié grâce à l'enregistrement des caméras de surveillance à bord du bus. L'homme était connu des services de police, il a plusieurs mentions sur son casier judicaire.
Le jeune homme a été arrêté mardi matin dans le centre ville de Besançon. L'avocat du prévenu ayant demandé un délai pour préparer sa défense, le tribunal a décidé de le placer en détention provisoire jusqu'à son procès prévu le 21 octobre prochain. Dans un communiqué publié ce mercredi matin, le maire de Besançon, se félicite de cette arrestation et déclare à propos de l'arrestation grâce des caméras de surveillance à bord des bus que "ce résultat démontre encore une fois la pertinence d’un tel dispositif lorsqu’il est utilisé raison et dans le cadre de la loi".