Un peloton d'intervention interrégional de la gendarmerie a été officiellement créé vendredi à Dijon.
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Cette nouvelle unité dijonnaise dite PI2G se place dans la chaîne d'intervention juste en dessous du GIGN est la troisième unité de ce type après les PI2G de Toulouse (septembre 2004) et d'Orange (janvier 2008). Chaque peloton d'intervention interrégional compte 25 gendarmes.
Ces gendarmes ont été sélectionnés, puis formés pendant huit semaines et suivis par le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). Une cérémonie de remise des écussons PI2G s'est déroulée vendredi matin à la caserne de Beynes (Yvelines) en présence du général Thierry Orosco, commandant le GIGN.
Selon la gendarmerie, les PI2G se placent dans la chaîne d'intervention de la gendarmerie juste dessous le GIGN et possède des moyens d'intervention adaptés et des personnels entraînés.
Les missions des PI2G sont les suivantes: forcené, prise d'otage familiale, escorte de détenu, arrestation en domiciliaire, protection de personnalités. Il s'agit également, dans des situations plus compliquées, d'apporter une réponse rapide aux autorités et de préparer l'intervention du GIGN. Comme l'ensemble des membres du GIGN, les gendarmes des PI2G sont couverts par l'arrêté du 7 avril 2011 relatif au respect de leur anonymat.