Le collectif d'associations qui défend les migrants sans abri organise un rassemblement jeudi 11 octobre 2012
"150 à 200 demandeurs d'asile - non hébergés par l'Etat contrairement aux conventions de Genève - sont abrités dans des squats", dénoncent les associations. A l'approche de l'hiver, il s'agit d'une "mise en danger délibérée", disent-elles.
"Des familles avec enfants en bas âge en cours de procédure (refus de l'Ofpra, recours à la CNDA) sont mises à la rue sans que les pouvoirs publics se soucient de ce que vont devenir les enfants, ce qui est en contradiction avec les règles les plus élémentaires en matière de droit à la protection de l'enfance. La préfecture vient d'être condamnée en référé à reloger en urgence une mère mise à la rue avec son bébé. D'autres procédures sont en cours", rappelle le collectif.
"La préfecture continue à délivrer des "obligations de quitter le territoire" (OQTF) inapplicables vers des pays en guerre ou où sévissent des dictatures, mais qui ont pour effet de priver de toutes ressources ceux qui en sont l'objet. Des personnes ayant un recours en cours à la CNDA se voient même privées du droit à la domicialition, c'est à dire de recevoir les courriers ayant trait à leur dossier et donc de pouvoir se défendre correctement."
Le collectif demande "une véritable négociation avec les pouvoirs publics pour un accueil des demandeurs d'asile respectueux du droit international comme des considérations de simple humanité".
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