Le DFCO est relégué en Ligue 2 à l'issue de la 38e et dernière journée de Ligue 1 dimanche 20 mai 2012
Après une saison passée en Ligue 1, les footballeurs dijonnais rejoignent les Auxerrois qui descendent eux-aussi à l'échelon inférieur. C'est un énorme gâchis déplorent les supporters.
"Il est clair qu'il faut tirer les leçons de ce que nous avons vécu dernièrement, lâchait l'entraîneur Patrice Carteron au soir de la 37e journée et d'un nul contre Toulouse (1-1) qui rendait le maintien extrêmement hypothétique. "En ce qui me concerne, je ne vois pas comment je pourrais continuer à collaborer pour la suite et pour le bien du DFCO", poursuivait-il. Nous nous sommes mis dans une situation critique parce que le coach était moins bien et les joueurs ont du coup été moins bien".
Le début de la fin correspond à l'arrivée du directeur sportif, Sébastien Perez, qui a pris ses fonctions le 1er avril. L'objectif de la direction : réduire les pouvoirs du manageur général, Carteron, et l'influence de son plus proche collaborateur, un fasciathérapeute (kiné pratiquant des massages doux). Des rumeurs d'éviction ont alors commencé à circuler au sujet de Carteron, qui avait pourtant contribué à l'accession.
Un énorme gâchis
C'est un énorme gâchis, car le club bourguignon, s'il n'a jamais franchi la barre du 10e rang, affichait un total de 34 points alors qu'il restait huit matches à disputer. De quoi être raisonnablement optimiste sur les chances de maintien du promu qui venait de signer une série de trois rencontres sans défaite (2 victoires dont une à Marseille, 1 nul).
Malheureusement, Dijon enregistrait une terrible série de cinq défaites de suite, stoppée par un résultat de parité obtenu à Lorient (0-0), le tout sans plus marquer aucun but.
Cette brusque baisse de régime l'a amené définitivement dans la zone de relégation.
Déclin parallèle du côté des deux joueurs clef : Benjamin Corgnet, annoncé sur le départ depuis plusieurs semaines, a inscrit huit buts cette saison mais est muet depuis la 20e journée. De son côté, Brice Jovial n'a plus trouvé l'ouverture depuis la 24e journée. Leur insolente efficacité de première partie de saison n'a plus compensé l'extrême porosité de la défense (63 buts encaissés).