La France envoie un UMP et un Vert au Parlement européen mardi 6 décembre 2011.
L'Assemblée nationale va élire deux nouveaux représentants français au Parlement européen, dans le cadre de l'augmentation du nombre de députés européens prévu par le traité de Lisbonne. La député socialiste de Côte d'Or est candidate.
Ce traité prévoit d'accorder 18 sièges supplémentaires de parlementaires européens à 12 Etats, dont deux pour la France qui passe ainsi de 72 à 74 représentants. Conclu en 2007 à Lisbonne, le traité n'est entré en vigueur que le 1er décembre 2009, donc six mois après les dernières élections européennes.
De ce fait, alors que le Parlement européen est élu au suffrage universel, ces deux nouveaux membres sont exceptionnellement désignés par l'Assemblée nationale dans l'attente des prochaines élections européennes de 2014. L'élection se tient à la représentation proportionnelle ce qui, compte tenu du rapport de forces dans l'hémicycle, garantit un siège à la droite et un à la gauche.
Claude Darciaux en deuxième place sur la liste
Les deux nouveaux élus devront abandonner aussitôt leurs sièges à l'Assemblée nationale, et ils ne seront pas remplacés au Palais-Bourbon jusqu'aux élections législatives de juin prochain, aucune élection partielle ne pouvant se tenir durant la dernière année d'une législature.
A gauche, Yves Cochet, député Europe-Ecologie Les Verts de Paris, sera candidat, en vertu d'un accord avec le PS. Arrivera en deuxième place sur la liste, en position non éligible, Claude Darciaux, député socialiste de Côte d'Or.
A droite, le député UMP des Bouches-du-Rhône, Jean Roatta, a été désigné candidat par son groupe. Valérie Boyer, elle aussi députée des Bouches-du-Rhône, sera la co-listière de M. Roatta, mais sans aucune chance d'être élue.