Tour d'horizon des sortants qui ont été battus ou ils ont laissé leur siège à l'occasion des élections législatives.
Ce mardi à 15 heures c’est la première séance plénière de la nouvelle législature à l’Assemblée Nationale. Cinq anciens députés francs-comtois n’y assisteront pas. Tous encartés à l'UMP, ils ont soit été battus dans les urnes, soit ils ne se représentaient pas.
Deux députés sortants avaient choisi de passer la main : Alain Joyandet et Jean-Marie Binétruy. Trois ont été renvoyés de l’Assemblée Nationale par les électeurs : Françoise Branget, Michel Raison, et Jacques Grosperrin. Tous les autres parlementaires qui étaient candidats en Franche-Comté ont été réélus.
Jean-Marie Binétruy : le patron de
Françoise Branget : battue sur la circonscription de Besançon-Ouest par
Jacques Grosperrin : il s’est incliné d’à peine un peu plus d’une centaine de voix face à l’écologiste Eric Alauzet. L’ancien député UMP de Besançon-Est devrait retrouver son poste de professeur d’éducation physique. Durant son passage à l’Assemblée Nationale il avait été détaché par l’Université de Franche-Comté. Comme Françoise Branget, Jacques Grosperrin reste élu au Conseil Régional dans le groupe d’opposition. A 57 ans, rien ne dit qu’il ne sera pas en bonne position sur
Alain Joyandet : l’ancien député-maire UMP de Vesoul ne se représentait pas. Comme à l’Hotel de Ville, c’est son dauphin Alain Chrétien qui l’a remplacé au Palais Bourdon. A 58 ans, l’ancien Secrétaire d’Etat à la Coopération cultive le mystère par rapport à son avenir. On imaginait son ombre derrière le projet de télévision privée régionale porté par Radio-Star à Montbéliard. Le CSA a finalement choisi la semaine dernière de ne pas retenir cette candidature. Une chose est certaine : Alain Joyandet n’a pas tout à fait rompu avec
Michel Raison : battu de peu par Jean-Michel Vuillaumé sur la deuxième circonscription recomposée de Haute-Saône, l’ancien député UMP va devoir se replier sur sa mairie de Luxeuil-les-Bains. L’avenir politique de cet agriculteur de 62 ans s’est assombri brutalement au soir du 17 juin dernier. A moins qu’il ne se porte candidat pour les sénatoriales dans deux ans ?