Les deux finalistes à l'élection présidentielle se sont opposés avec virulence à la télévision mercredi 2 mai 2012
François Hollande et Nicolas Sarkozy se sont rendu coup pour coup dans un duel télévisé . Mais, au final, il n'y a pas eu de KO. Ce "match nul" a été suivi de très près en Bourgogne.
Le débat a duré plus de deux heures et demi entre les deux finalistes de l'élection présidentielle. Les échanges très tendus ont été marqué par des moments de forte tension, avec des accusations réciproques de "mensonges" et de "calomnies".
Selon les observateurs, il reste à savoir quels seront les effets de cet affrontement sur les électeurs de Marine Le Pen et ceux de François Bayrou, placés en position d'arbitres à l'issue du premier tour.
François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon et président du groupe socialiste au Sénat : "Le débat a confirmé que la France avait trouvé en François Hollande le président du changement, du rassemblement et du redressement de notre pays. Face à un adversaire sans idées et sans autre projet que celui de sa réélection, spécialiste des contre-vérités et des approximations, François Hollande a démontré sa connaissance des dossiers, son sens des responsabilités, sa vision de l'intérêt du pays, sa proximité avec les Français et son envergure d'homme d'Etat".
François Sauvadet, président du conseil général de Côte d'Or et ministre de la Fonction publique : "Point par point, Nicolas Sarkozy a mis en lumière les faiblesses et les contradictions du candidat socialiste (...). A 5 jours du second tour, les termes de l'élection présidentielle sont désormais clairement posés. Nicolas Sarkozy est le seul qui ose parler d'effort pour redresser notre pays, il était ce soir le seul à tracer de véritables perspectives pour notre pays".