J-F Buet, Pdt de la fédération de Côte d'Or, fait figure de favori pour l'élection à la présidence de la FNAIM.
Jean-François Buet et Loïc Cantin sont les deux seuls candidats lors de l'élection à la présidence de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim), la plus importante organisation professionnelle d'agents immobiliers et de syndics de copropriété, qui a lieu vendredi 25 mai 2012, à La Baule.
Agé de 55 ans, Jean-François Buet, actuel secrétaire général national et président de la fédération de Côte d'Or, est le grand favori de ce scrutin, réunissant un peu plus de 700 délégués, ce que reconnaît auprès de l'AFP M. Cantin, également 55 ans, président de la fédération de Loire-Atlantique, qui vise surtout à prendre date pour la prochaine élection.
Le nouveau président, élu pour cinq ans, prendra ses fonctions à la tête de ce syndicat patronal qui réunit 12.000 entreprises le 1er janvier 2013 pour succéder à René Pallincourt qui avait été élu pour la première fois à la tête de la Fnaim en 2004.
M. Buet s'engage, s'il est élu, à mettre en œuvre une "nouvelle carte professionnelle" d'agent immobilier et de syndic, notamment avec une obligation de formation continue, pour éviter que ces professions "soient dévalorisées". Pour faire face à la montée en puissance des mandataires indépendants, au moment où le chiffre d'affaires de la profession est en forte baisse à cause d'une chute des transactions de logements anciens, M. Buet exige l'instauration par les Pouvoirs Publics d'une "formation initiale diplômante" pour cette nouvelle catégorie d'acteurs du secteur exerçant souvent à temps partiel. Affirmant que "la France connaît la plus grave crise du logement depuis plusieurs décennies", M. Cantin propose de son côté la création, pour remplacer le "Scellier" qui disparaît à la fin de l'année, d'un nouvel "avantage fiscal différé pour favoriser l'investissement locatif, sans peser sur les finances publiques".
"Tout acquéreur de logement neuf pourrait ainsi défiscaliser l'intégralité de ses revenus locatifs après 10 années de détention, à l'occasion de son départ à la retraite", suggère M. Cantin. Pour M. Cantin, cette disposition aurait l'avantage de "soutenir l'activité économique du bâtiment, combler pour partie le déficit de logements et participer à l'amélioration du régime de retraite avec un complément de retraite défiscalisé".