Le candidat socialiste a remporté l'élection présidentielle avec 51, 90% des voix dimanche 6 mai 2012
François Hollande a battu Nicolas Sarkozy dimanche 6 mai 2012.
Le candidat du PS a bénéficié d'un report de voix de la gauche radicale et des écologistes, alors que les réserves de voix du président sortant étaient plus minces. D'autant que le chef de file centriste François Bayrou (Modem) avait provoqué un électrochoc à droite en indiquant qu'il voterait pour François Hollande au second tour.
Ce scrutin, dominé par la crise économique, a été marqué par une forte participation.
Comme partout en France, en Bourgogne on s'est déplacé en nombre pour aller voter. Au premier tour déjà, le taux de participation avait atteint 81,55% dans la région, un taux élevé même s'il est en recul par rapport à 2007 (84,96%) qui reste un cru exceptionnel.
"Le président des riches" battu
Dans le contexte de crise économique, François Hollande a tracé son sillon méthodiquement. Le candidat du PS est resté constant sur ses priorités, l'emploi des jeunes et la croissance. Cet ancien patron du Parti socialiste (1997-2008), dont les adversaires dénonçaient l'absence d'expérience gouvernementale, a su transformer l'élection en un référendum contre le quinquennat de "l'hyperprésident".
En face, Nicolas Sarkozy, plombé par des records d'impopularité, n'est pas parvenu à se dégager de son image de "président des riches" malgré quelques mea culpa. Son bilan intérieur n'a pas convaincu les électeurs. Le président sortant pensait que les Français lui seraient reconnaissants de son action au niveau européen face à la crise de la dette. Mais, sa campagne à droite toute, axée sur la sécurité et l'immmigration, n'a pas eu le succès escompté. Sa remontée dans les sondages au moment des tueries de Toulouse et Montauban ont "représidentialisé" son image. Mais, le mécanisme s'est enrayé net lors des dernières semaines.