"Montebourg ne fait pas partie de ceux qui peuvent être désignés", a déclaré le favori des sondages à la primaire du PS.
François Hollande tacle Arnaud Montebourg
Lors de son déplacement au Creusot, jeudi 22 septembre 2011, François Hollande, grand favori pour la primaire du PS, a déclaré à France 3 que le député de Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg, ne faisait pas partie de "ceux qui peuvent être désigné, même s'il fait valoir ses chances".
Lors de son déplacement au Creusot, jeudi 22 septembre 2011, François Hollande, grand favori pour la primaire du PS, a déclaré sur France 3 Bourgogne que le député de Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg, ne faisait pas partie de "ceux qui peuvent être désigné, même s'il fait valoir ses chances".
François Hollande est actuellement le grand favori des enquêtes d'opinion. Il arrive en tête des six candidats en lice pour la primaire du PS. Le scrutin, qui aura lieu les dimanches 9 et 16 octobre prochains, doit permettre de désigner le candidat socialiste à la présidentielle de 2012.
La bonne prestation du député de Saône-et-Loire lors du premier débat entre les six candidats a-t-elle énervé François Hollande ? Toujours est-il que ce dernier a déclaré : "Arnaud Montebourg a du talent, personne ne le conteste. Il fait partie de ceux qui animent cette campagne. Je ne veux pas être désagréable avec lui, je veux au contraire être très agréable, mais enfin il ne fait pas partie de ceux qui peuvent être demain désigné, même s'il fait valoir ses chances. Je crois plutôt qu'il est dans une perspective d'avenir. Et moi, j'aurai à cœur, si je suis désigné, de le faire travailler dans la campagne qui sera la mienne."
"C'est mon devoir de rassembler"
François Hollande a enfoncé le clou en déclarant : "Je ne peux pas entrer dans une logique de rassemblement avant l'heure. Je ne sais pas ce que seront les résultats de la primaire. Mais, je retiens certaines idées qu'il a avancées sur le souci d'avoir une meilleure organisation du commerce mondial, de faire aussi une défense de nos productions, de ne pas mettre dans la mondialisation ce qui correspond à des biens qui n'ont pas à y figurer.
Donc, je serai attentif à ce qu'il proposera, parce que c'est mon devoir de rassembler, mais, en même temps, de le faire dans la cohérence. Il ne peut pas y avoir de contradiction dans une campagne. On ne peut pas essayer de plaire à tout le monde", a conclu l'ex-Premier secrétaire du PS.