Après l'éviction de DSK, le président de la Région Bourgogne hésite encore entre deux candidats aux primaires du PS.
Plus d'un mois après l'éviction de leur champion, les orphelins de Dominique Strauss-Kahn n'ont pas adopté de stratégie commune. Certains hésitent à rejoindre le camp de Martine Aubry qui ne s'est pas encore déclarée. Les autres ne savent pas encore s'ils vont soutenir François Hollande.
Logiquement, en fonction du "pacte" qui unissait l'ex-directeur du Fonds monétaire international et la première secrétaire du PS, les fidèles de DSK devraient rejoindre Martine Aubry. Ils lui reconnaissent la légitimité - "elle a fait le job depuis trois ans", disent-ils. Elle a aussi rassemblé un parti balkanisé au congrès de Reims en 2008.
Pierre Moscovici, député du Doubs et ancien ministre, hésite. "Cela passe-t-il par une alliance avec un(e) autre ou par une candidature en propre ? Le choix n'est pas simple", s'interroge-t-il sur son blog, évoquant un choix "cornélien". Il réunit ce mercredi 22 juin 2011 son mouvement "Besoin de gauche", et voit les candidats.
François Patriat, président de Bourgogne, "sera solidaire jusqu'à la décision de Pierre Moscovici", mais il penche pour François Hollande.