Le sénateur-maire de Dijon critique les propos du secrétaire général de l'UMP qui évoque "un racisme anti-blanc"
Invité du talk Orange-Le Figaro mercredi 26 septembre 2012, François Rebsamen se dit surpris des propos de Jean-François Copé. "Ces propos, qui cherchent encore à aiguiser les antagonismes entre les uns et les autres, ne sont pas des bons propos", estime le président du groupe socialiste au Sénat.
Selon lui, il s'agit d'un dérapage du secrétaire général de l'UMP : "ce sont des propos à visée interne, dans le cadre de la campagne de l'UMP aujourd'hui".
Dans son livre "Manifeste pour une droite décomplexée" à paraître vendredi 28 septembre 2012, Jean-François Copé évoque un "racisme anti-blanc" dans certains quartiers difficiles.
François Rebsamen commente : "J'ai eu ce genre de propos qui m'a été jeté au visage par ceux que l'on appelle des identitaires, des gens qui sont plus de l'extrême-droite, qui revendiquent la défense des blancs".
Le maire de Dijon fait ainsi référence au conseil municipal du 29 septembre 2011, pendant lequel 5 militants du Bloc Identitaire avaient fait irruption et interpellé les élus sur "le racisme anti-blanc", dont aurait été victime un jeune dijonnais dans la cité des Ducs.
Les 5 jeunes gens avaient alors été expulsés de la salle.
A la suite de cette affaire, François Rebsamen a porté plainte en avril 2012.