Après les critiques du sénateur-maire de Dijon sur le réseau de bus, François Sauvadet lui répond dans un communiqué.
"Les Transco qui circulent à vide et qui contribuent à l'engorgement des voies" à Dijon : cette phrase, prononcée lundi soir lors du conseil municipal par François Rebsamen, a fait bondir le président du conseil général de Côte-d'Or, François Sauvadet. Il réagit dans un communiqué pour défendre le réseau de transport.
« Je comprends les inquiétudes du Maire de Dijon sur les dysfonctionnements et les difficultés rencontrés par le réseau de bus Divia depuis la mise en service du Tramway. Néanmoins je ne pense pas que ce soit en cherchant un bouc émissaire qu’il résoudra ce problème.
Le réseau Transco participe au contraire au désengorgement des voies urbaines dans l’agglomération puisque, avec nos tarifs attractifs, nous incitons les Côte-d’oriens à ne pas utiliser leur voiture pour se rendre à Dijon. Et je tiens à le rassurer, si nos cars étaient vides, nous n’aurions pas de raison de les faire circuler, bien au contraire !
Il oublie également de dire que de nombreux itinéraires du réseau Transco ont évolué, pour permettre des correspondances avec le tramway (Bourroches, Gare, Parc des Sports, Europe, Quetigny) et pour optimiser le nombre d'autocars qui pénètrent dans l'agglomération tout en conservant la desserte la plus satisfaisante possible, en particulier celle des établissements scolaires.
Tous les élèves qui viennent sur Dijon n’ont pas la chance d’avoir un arrêt de tramway sur leur chemin. Aux dernières nouvelles, il n’y a que 2 lignes, dont 1 actuellement en service.
Le réseau Divia peut même difficilement répondre à certains besoins, ce qui a amené récemment le Conseil Général, en accord pourtant avec le Grand Dijon, à prolonger un service venant du nord de l'agglomération (Is-sur-Tille – Dijon) pour desservir les établissements scolaires du Castel et de Saint-Joseph.
Le Grand Dijon demande même au Conseil Général la possibilité de faire du transport urbain avec la ligne 60 Dijon – Gevrey-Chambertin, en particulier sur la commune de Chenôve, pour pallier l'insuffisance du réseau urbain dans ce secteur.
Je souhaite pour ma part que Dijon reste une ville accessible à tous, quel que soit le lieu où l’on réside en Côte-d’Or. En opposant ville et campagne, réseau Diva et réseau Transco, je n’ai pas le sentiment que l’on y participe vraiment. Il faudra que je demande au Président de l’Association des Maires de Côte-d’Or et Sénateur de la Côte-d’Or ce qu’il en pense. »