Le promoteur du projet d'usine de traitement de déchets n'a pas fait appel de la décision du tribunal administratif.
Givry : les opposants de Praxyval victorieux
L'affaire Praxyval touche à sa fin. L'usine de traitement de déchets toxiques qui devait être implantée sur la côte chalonnaise n'a pas fait appel de la décision du tribunal administratif.
Depuis 3 ans, les habitants de Givry se battaient contre l'installation d'un centre de traitement de déchets toxiques sur la commune. Après des années de lutte judiciaire et de manifestations, ils ont obtenu gain de cause.
La société Praxyval avait été autorisée, par un arrêté préfectoral du 1er août 2008, à exploiter un centre de transit, tri, et traitement de déchets dangereux sur la commune.
Cette décision avait soulevé la colère de la population de Givry et des communes limitrophes. Cet arrêté était tout simplement inenvisageable pour le vignoble de Givry et son AOC.
Conséquence : l'Association de Protection de la Côte Chalonnaise, l'Union des Producteurs de Vins de Givry, la Confédération des Appellations des Vignerons de Bourgogne et la municipalité de Givry avaient pris la tête du combat.
Après de multiples péripéties, le tribunal administratif de Dijon s'était prononcé sur le fond du dossier en juin 2011 et avait annulé l'arrêté préfectoral qui autorisait l'installation de l'usine de traitement de déchets.
Suite à cette décision, le préfet de Saône-et-Loire et la société Praxyval ont finalement renoncé à faire appel, mettant ainsi un terme à la bataille juridique. Les opposants y voient une " victoire citoyenne totale qui fera jurisprudence".