La société, issue des Laboratoires Fournier, veut conclure 4 à 5 partenariats d'ici à cinq ans.
Daix : inauguration de la société Inventiva
Trois cadres des ex-Labos Fournier ont créé Inventiva, une structure de recherche dans le domaine de l'innovation thérapeutique. Sur 300 salariés, seuls 72 emplois ont été conservés sur les 12 000 m² du site de Daix. L'inauguration a lieu le 30 août 2012.
Installée à Daix, dans l'agglomération dijonnaise, l'entreprise est spécialisée dans la recherche de nouveaux médicaments.
La biotech Inventiva a repris le site de recherche des laboratoires Fournier, qui appartenaient au groupe Abbott. La création de cette nouvelle société a permis la reprise de 72 personnes sur les quelque 300 travaillant auparavant pour Fournier. Quelques embauches extérieures ont également été réalisées.
Lancée officiellement fin août, Inventiva a bénéficié d'un partenariat de recherche avec Abbott qui lui a confié deux programmes. "On a établi un contrat de recherches pendant 5 ans avec le groupe Abbott, l'un dans la néphropathie diabétique et l'autre dans les maladies auto-immunes", explique Frédéric Cren, PDG d'Inventiva. "Le groupe américain finance la recherche et les coûts de fonctionnement pendant cinq ans", précise-t-il. "Ce sont des pathologies pour lesquelles il y a un très fort besoin médical", souligne le directeur général Pierre Broqua.
"En partant de ce partenariat, on veut convaincre d'autres sociétés de nous confier des programmes de recherches", déclarent les deux hommes.
Une bibliothèque de 230 000 molécules
Inventiva voudrait conclure trois à quatre nouveaux partenariats. Il pourra s'agir soit de licences sur ses propres produits en phase avancée, soit de nouveaux programmes de recherche. La société vise l'équilibre financier à l'horizon de 5 ans, avec des revenus de 15 millions d'euros à cette échéance. Cela permettrait de prendre le relais du partenariat initial avec Abbott.
Inventiva développe son propre pipeline de produits en développement, notamment deux candidats, l'un dans le diabète de type II et l'autre dans la maladie de Parkinson, qui pourront faire l'objet de partenariats.
La biotech dijonnaise estime disposer d'un outil de recherche complet, comportant une bibliothèque de 230 000 molécules. Cette installation doit lui permettre de "répondre à une tendance de fond", à savoir l'externalisation par les laboratoires pharmaceutiques de certains programmes de recherche.