Le député bourguignon dénonce l'usage du mot "genre" au lieu de "sexe" dans les manuels scolaires".
Le député UMP de Saône-et-Loire Jean-Marc Nesme a écrit à la mission interministérielle de lutte et de vigilance contre les dérives sectaires.
"Derrière l'utilisation de l'expression "genre" au lieu du mot "sexe" se cache une idéologie qui cherche à éliminer l'idée que les êtres humains se divisent en deux sexes, c'est-à-dire en deux identités sexuelles distinctes", écrit Jean-Marc Nesme dans son courrier au président de la Miviludes, George Fenech.
Pour le député-maire de Paray-le-Monial, cette "affaire" s'apparente "à une dérive sectaire" et à "une instrumentalisation dont les dérives peuvent être très graves pour la société, le lien et la cohésion sociales notamment pour les jeunes et les adolescents et toutes personnes vulnérables", indique-t-il dans son courrier.
"L'emprise mentale de l'action par les promoteurs (de cette théorie, ndlr), soit à titre individuel soit en micro-groupes est d'autant plus grave qu'elle risque de déstabiliser, notamment les jeunes et les adolescents, et d'altérer leur développement comme le soulignent des psychologues, des pédopsychiatres et des sociologues", affirme l'élu de Saône-et-Loire.
Après les organisations catholiques au printemps, 80 députés UMP avaient demandé fin août 2011 le retrait de certains manuels scolaires de biologie des classes de 1re abordant la théorie du genre sur l'orientation sexuelle. |