L'Elan peut-il réussir en Euroleague ?

Pour la première fois de son histoire, l'Elan fait son entrée dans la prestigieuse Euroleague jeudi 11 octobre 2012

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L'Elan Chalon est le seul club français engagé dans la compétition. Il affronte les Polonais de Gbnyia, à 20h, au Colisée de Chalon-sur-Saône.

Chalon-sur-Saône, fort de son excellente saison passée, se sent prêt à jouer un rôle significatif dans l'Euroligue messieurs de basket qui commence jeudi, mais ses difficultés du moment n'incitent pas à un optimisme béat.
 

C'est une vieille rengaine du basket hexagonal. Saison après saison, la France attend qu'un de ses représentants daigne la représenter dignement sur la scène européenne. Et invariablement les espoirs de pré-saison se fracassent sur la réalité du terrain.
 

Le dernier club français à avoir atteint le Top 16 a pour nom Pau-Orthez... en 2007. Après Le Mans (2007-2008, 2008-2009), Roanne (2007-2008), Nancy (2008-2009,
2011-2012), Villeurbanne et Orléans (2009-2010), et Cholet (2010-2011), c'est donc au tour de Chalon de tenter sa chance.

"L'objectif, c'est le Top 16" !

Le sort n'a pas été jusque-là trop défavorable à l'Elan, puisqu'il l'a placé dans le groupe probablement le plus accessible. Si le Maccabi Tel-Aviv, Malaga, voire même Sienne, sont sans doute au-dessus, l'Alba Berlin et Gdynia sont à sa portée.

"L'objectif, c'est le Top 16", avoue sans ambages Steed Tchicamboud, le capitaine chalonnais. "Après, on verra s'il y a moyen d'aller un peu plus loin. Notre groupe est accessible, clairement. Des clubs ont eu leur masse salariale divisée par deux."
Le meneur international est le seul joueur de Chalon à avoir déjà fréquenté les parquets d'Euroligue, en 2008-2009 avec Nancy. "La dernière fois que j'ai joué l'Euroligue, il nous manquait un gros collectif", se remémore-t-il.
"C'est ce qu'on a à Chalon, donc ça devrait bien se passer."

Si ses joueurs sont des novices de l'Euroligue, le club bourguignon dispose sur le banc d'un encadrement expérimenté. Gregor Beugnot est le seul entraîneur français, avec Michel Gomez, à avoir disputé un Final Four, en 1997 avec Villeurbanne.
"Coach Beugnot fait du très bon travail pour nous convaincre que si on veut vraiment quelque chose et si on travaille dur pour y parvenir, on peut y arriver", remarque Blake Schilb. "Il a déjà été au Final Four. Donc il sait ce que ça demande pour y arriver."


L'ailier américain a une philosophie très simple: à coeur vaillant, rien d'impossible. "Pour moi, on peut aller aussi loin qu'on le décide", croit-il. "Si on se dit qu'on veut aller au Top 16, on peut le faire. Si on vise le Top 4, on peut aussi. C'est juste une question d'affirmer notre volonté et de la rendre possible".
Mais cette conviction pourrait bien être mise à rude épreuve. Car Chalon n'aborde pas l'Euroligue au meilleur de sa forme. Le revers vendredi à domicile contre l'Asvel (71-72) en Championnat a mis en relief ses insuffisances actuelles.
Plusieurs Chalonnais (Tchicamboud, Evtimov, Williams, Lauvergne) ont vu leur préparation tronquée par les blessures. Et l'Elan a perdu pour six semaines son nouvel arrière américain Marcus Denmon, victime d'une fracture de la main face à l'Asvel.
Pour le remplacer, Chalon a choisi Brion Rush, un marqueur prolifique mais qui devra rapidement s'intégrer au collectif bourguignon. Car les Chalonnais ne peuvent pas se rater jeudi pour la venue de Gdynia, le champion de Pologne qui participe pour la neuvième fois de suite à l'Euroligue.

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