L'ex-femme du pédophile et meurtrier Marc Dutroux n'est plus la bienvenue dans le couvent de Montferrand le Château
L'ex-femme du pédophile et meurtrier Marc Dutroux, Michelle Martin, n'est plus la bienvenue dans le couvent français qui avait accepté de l'accueillir et va devoir trouver un autre point de chute pour espérer une libération anticipée, a indiqué mercredi la justice belge.
"Les avocats de Michelle Martin nous ont fait savoir que le centre monastique français qui devait l'accueillir avait renoncé", a expliqué à l'Agence France Presse l'avocat-général de Mons (ouest), Jean-Paul Lété.
"Ils ne s'attendaient pas à un tel tapage médiatique et ne se sentent pas en mesure de supporter cette tempête", a ajouté le représentant du ministère public, sans révéler le nom de cette communauté monastique.
La France s'oppose à la venue de Michelle Martin
Ce revirement rend caduque la décision de principe qu'avait prise le 9 mai le tribunal d'application des peines (TAP) de Mons d'autoriser la remise en liberté anticipée de Michelle Martin, puisque l'une des conditions prévues dans son plan de réinsertion n'est plus remplie. De toute façon, ce projet avait déjà peu de chances d'aboutir puisque le garde des Sceaux français, Michel Mercier, avait affirmé qu'il refuserait d'accueillir en France l'ex-épouse et complice de Marc Dutroux.
La décision de remise en liberté de Mme Martin alors qu'elle a purgé un peu moins
de la moitié des 30 ans de prison auxquels elle avait été condamnée avait suscité
un tollé dans les deux pays. Michelle Martin, une ancienne institutrice de 51 ans, mère de trois enfants, a été reconnue coupable en 2004 d'avoir séquestré plusieurs des jeunes victimes du pédophile et d'avoir laissé mourir de faim Julie Lejeune et Melissa Russo, âgées de 8 ans.
Un couvent à Montferrand Le Château ?
Michelle Martin, épouse et complice de Marc Dutroux, pédophile et meurtrier belge, aurait émis la volonté de se retirer dans un couvent français. Après avoir purgé plus de la moitié des 30 années de réclusion à laquelle elle avait été condamnée, elle devrait être libérée. Ce couvent pourrait être celui de Montferrand le Château, près de Besançon. Il pourrait s'agir de celui des Soeurs dominicaines de Béthanie à Montferrand-le-Château, près de Besançon, annonce "La capitale", un journal belge.
