La Côte d'Or préfère Nicolas Sarkozy

Le président sortant a raflé 51,55% des suffrages, contre 48,45% pour François Hollande

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Comme au premier tour, la droite a confirmé son implantation en Côte d'Or. La déception de ses partisans est d'autant plus grande de voir un élu socialiste s'installer à l'Elysée.

Le 22 avril dernier, le président sortant était arrivé en tête dans le département avec 28.57% des suffrages, devant le candidat du PS (27.79%). Au deuxième tour de scrutin, il a renouvelé son bon score (51,55%) et il relègue François Hollande à la deuxième place (48,45%).

Sauvadet : "Le choix exprimé n'est pas le mien"

Ces bons résultats de la droite étaient déjà au rendez-vous en 2007. A l'époque, Nicolas Sarkozy était arrivé en tête en Côte-d'Or avec 56,13% des voix, devant Ségolène Royal (43,87%). C'est dire si les représentants de la droite locale sont déçus par le choix des Français, qui ont préféré François Hollande à leur candidat.

"Les Français ont tranché. Le choix exprimé n’est pas le mien, chacun le sait, mais je le respecte et je veux remercier les milliers de personnes qui, en Côte-d’Or, ont voté pour Nicolas Sarkozy et qui l’ont placé en tête dans la plupart de nos cantons", déclare François Sauvadet, ministre de la Fonction Publique et président de l'assemblée départementale.

"Notre pays a été confronté à une crise sans précédent. L’élection d’un nouveau président de la République n’efface pas les difficultés qui sont devant nous et les défis qui sont à relever, en particulier celui de la dette publique. François Hollande ne reviendra pas sur un certain nombre de choix courageux que nous avons porté", affirme le patron du conseil général de Côte d'Or.

Alain Suguenot : "La crise a gagné"

Alain Suguenot, député-maire de Beaune et président de l’UMP 21, affiche son amertume. "La crise a gagné. Je ne suis cependant pas sûr que la France ait  gagné au changement. Bon courage au vainqueur, c’est la tradition républicaine. Je crains cependant que nous ayons des rendez-vous prochains, l’anti-sarkozisme n’étant pas un projet viable. Il va falloir maintenant parler du fond et les législatives vont être certainement le moyen de redonner un équilibre pour éviter le cumul des pouvoirs entre les mêmes mains", explique-t-il.

Pour sa part François-Xavier Dugourd, leader de l'opposition dijonnaise, conclut que l'heure "est à l’unité, au rassemblement et à la mobilisation de notre famille politique". La bataille de la présidentielle étant terminée, celle des législatives - qui était déjà lancée depuis plusieurs mois mais qui avait été un peu mise entre parenthèses - repart de plus belle dès ce soir.

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