Les 2 villes candidates pour accueillir la cité de la Gastronomie passent le grand oral ce lundi 15 octobre 2012.
C’est le jour de l’examen pour les villes candidates à la Cité de
La cité de la gastronomie est une des quatre obligations que l'Etat doit mettre en place, inscrites au plan de gestion défini en 2011, à la suite de l'inscription du repas gastronomique des Français au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco. La Cité de la Gastronomie serait donc un espace valorisant l’art du bien manger et du bien boire à
Lyon est présenté comme la grande favorite, porté par ses chefs étoilés comme Paul Bocuse. De plus, l’Hôtel-Dieu, lieu choisi de la future cité, est destiné à accueillir des centaines de touristes. Mais depuis quelques temps, la frilosité est apparue autour de ce dossier avant que Collomb ne redonne un coup de fouet au projet. Un rétropédalage qui peut plomber le dossier lyonnais présentée cet après-midi.
Une aubaine pour Dijon, l’outsider. François Rebsamen ne se prive pas en privé pour discréditer la candidature lyonnaise et son
Autre concurrent sérieux, Tours. A seulement une heure de Paris, Tours mise sur l’ile Simon pour placer sa future cité. Elle accueille également le salon Euro gusto.
Beaune apparait légèrement en retrait. La ville mise sur le vin, principalement, mais aussi le cassis et la moutarde avec son musée. Beaune dispose d’un terrain autour du Palais des Congrès. Mais la couleur politique d’Alain Suguenot (UMP) apparait évidemment comme un désavantage.
Reste enfin, Versailles et son château (qui vient de retirer sa candidature), et Rungis et son marché, deux concurrents jugés moins crédibles.
Les délégations vont défiler tout