La banque n'apprécie pas vraiment la publicité que lui fait l'ex-gérant de Flash Auto.
Lons-le-Saunier : en conflit avec les banques
2009, la société Flash Auto, qui vend des voitures d'occasion, subit de plein fouet la crise. Des banques lui proposent des aides de l'Etat pour restructurer l'entreprise. 2012 : l'entreprise a disparu, son ex-patron accuse les banques.
Bruno Boulefkhad se dit ruiné. En novembre 2011, son entreprise a été liquidée.
Elle n'avait pas surmonté la crise, pourtant en très bonne santé depuis une vingtaine d'années. Le gérant pointait du doigt un autre coupable : la Société Générale.
<< nous vous proposons un rappel concernant des faits grâce au reportage de notre rédaction (vidéo 1).
Depuis, le bras de fer entre la banque concernée et Bruno Boulefkhad n'en finit plus. L'ex-patron a décidé de se battre pour dénoncer l'injustice dont il dit être victime. Chaque jour, il se poste devant la Société Générale de Lons, aux heures d'ouverture, munit d'une pancarte dénonciatrice. Il ne compte pas se laisser faire.
M. Boulefkhad avait menacé de s'immoler par le feu devant son ancienne banque.
La banque a contrattaqué en assignant M. Boulefkhad en référé. L'audience est prévue aujourd'hui mercredi. La banque lui réclame 500 euros par jour d'occupation sans autorisation devant leurs locaux ainsi que 1500 euros pour payer les frais de justice engendrés par "l'affaire". La banque dénonce également une "atteinte injustifiée à sa réputation."