Le Dijonnais Damien Marcq estime que le club est capable de bousculer l'OM samedi 29 octobre 2011.
Le milieu de terrain de Dijon, 22 ans, a été prêté par Caen à la fin du mercato cet été. Il prend ses repères dans son nouveau club. Le DFCO peut "bousculer" Marseille, samedi à domicile pour le compte de la 12e journée de Ligue 1.
Vous avez mis quelques semaines pour vous imposer dans le système dijonnais...
"C'est logique, puisque j'avais très peu joué lors des quatre premières rencontres de championnat avec Caen. Il fallait donc que je travaille physiquement, afin d'être dans les meilleures conditions dès que l'on ferait appel à moi. Aujourd'hui, j'ai du temps de jeu, l'entraîneur compte sur moi. Je ne voulais pas revivre la même chose qu'à Caen, où cela n'avait pas fonctionné. Je suis le premier responsable de cet échec, je m'étais mis trop de pression".
Dijon, qui semble capable de tout, peut-il bousculer Marseille?
"Oui, nous venons de le faire face au Paris-SG, tant en championnat malgré la défaite (2-0, le 23 octobre) qu'en Coupe de la Ligue (victoire 3-2, mercredi). C'est vrai que nous sommes capables de tout. Il faut conserver cette insouciance du promu, tout en essayant de progresser. Ce qui est intéressant dans ce groupe, c'est que tout le monde est concerné. La victoire face au PSG en Coupe de la Ligue a permis à des joueurs qui ne jouent pas souvent de se montrer. Il va y avoir davantage de concurrence, c'est une très bonne chose pour l'équipe".
Que vous inspire l'équipe de Marseille?
"Elle semble aller mieux. Ses victoires face à Ajaccio (2-0, le 22 octobre) et Lens (4-0, mardi) le prouvent. Marseille est une grosse équipe, tout le monde sait qu'elle va vraiment finir par se réveiller. Elle ne restera pas longtemps à la place qu'elle occupe actuellement (12e, juste devant Dijon), mais nous avons les moyens de la gêner. Nous les attendons, dans l'esprit qui était le nôtre face à Paris, et à Montpellier (défaite 5-3 le 15 octobre, après avoir mené 2-0) en première mi-temps".
