Le procès du Front-Comtois sous haute-tension

Le groupuscule était jugé ce jeudi à Montbéliard. Décision le 15 décembre 2012

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Montbéliard: antifascistes vs Front-Comtois

Le collectif antifasciste manifestera ce jeudi matin devant le tribunal de Montbéliard à l'occasion du procès du Front-Comtois. Le président du groupuscule d'extreme-droite comparait pour incitation à la haine raciale.

Gaétan Perret, le président du Front Comtois comparaissait ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Montbéliard pour incitation à la haine et à la discrimination raciale.

Le collectif antifasciste (CGT, anarchistes, associations anti-racistes, etc...) qui avait prévu de se rassembler à l''extérieur du tribunal était bien là lui aussi.

Pour éviter tout débordement, 25 policiers et 40 gendarmes mobiles venus de Dijon ont été déployés devant la cité judiciaire. Aucun incident n'est a déploré.

Lors de l'audience, le prévenu a reconnu les faits et présenté ses excuses, faisant valoir sa méconnaissance de la loi. L'affaire a été mise en délibéré au 15 décembre.

Souvenez-vous, cela s’était passé en janvier 2011. Une réunion du Front-Comtois dans une salle appartenant à la ville de Montbéliard avait suscité des troubles à l’ordre public. En cause : les réactions des anarchistes et des syndicats CGT et FSU face aux affiches du groupuscule d’extrême-droite. Une propagande qui vaut à Gaétan Perret, le président du Front Comtois, de comparaitre ce jeudi devant le tribunal de Montbéliard pour incitation à la haine et à la discrimination raciale.

La justice aurait pu être rendue avec sérénité, sauf que le collectif antifasciste ne relâche pas la pression. Ses membres ont prévu de se réunir ce jeudi matin. Ils manifesteront devant le palais de justice de la Petite-Hollande pour signifier leur opposition à l’extrême-droite.

Autant dire que la police sera certainement sur les dents. Le risque, se sont d’éventuels affrontements entre les deux camps, d’autant que les autorités ont interdit un concert organisé à Audincourt par les associations du collectif anti-extrême-droite. Le groupe Zep devait se produire ce mercredi soir avec sa chanson « Nique la France ». Un spectacle que l’ancien membre du Front National, Christophe Devillers a réussi à déprogrammer en interpelant Martial Bourquin, le sénateur-maire PS d’Audincourt.

Christophe Devillers est proche des identitaires du Front-Comtois. Il avait mené la   liste « Non aux Minarets » lors des dernières élections régionales en Franche-Comté. Ses idées avaient rassemblé 2,5% des suffrages.

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