Le groupe veut fermer la centrale à charbon de Saône-et-Loire et repousse le projet de reprise du groupe Sparkling
Un comité central d'entreprise (CCE) est prévu à la fin du mois de septembre. Mais, les nouvelles ne sont pas bonnes. Les syndicats ont déposé un préavis de grève pour la semaine prochaine.
La filiale française du groupe allemand EON a confirmé en juin vouloir fermer cinq unités de production au charbon, dont celle de Lucy en Saône-et-Loire.
La société française Sparkling a proposé de reprendre quatre des cinq tranches qui doivent fermer. Mais, d'après Jean-Pierre Damm, responsable FO chez EON France, le groupe ne laisse planer aucun espoir sur cette proposition de reprise. Le syndicaliste affirme que "des communications internes à EON disent clairement : on va fermer, on trouvera une solution par des mesures d'accompagnement", a-t-il déclaré.
Les syndicats demandent qu'on regarde "de très près le projet de reprise de Sparkling, dont EON a clairement exprimé qu'il ne voulait pas en entendre parler". Ils déplorent que le gouvernement ne veuille pas "diligenter une expertise pour voir si le projet est viable". Les salariés d'EON sont ainsi "doublement condamnés" par leur employeur et par l'Etat estiment-ils.
Officiellement, le groupe EON France considère que ces centrales à charbon, issues de la SNET (Société nationale d'électricité thermique), sont condamnées à cause du durcissement prévu d'ici 2015 de la législation environnementale européenne.
Pour aller plus loin :
la PME Sparkling Capital voudrait reprendre les centrales thermiques menacées