Le ministre du Redressement productif regrette ses propos envers les ex-patrons de SeaFrance.
"Je regrette ces propos que j'ai tenus, puisqu'ils ont été censurés par la justice
civile à travers la condamnation symbolique d'une euro". Au lendemain de sa condamnation pour injure à verser un euro de dommages et intérets, Aranud Monterourg regrette ses propos.
Tout en faisant remarquer que "la personne qui s'est plaint en justice de (ses) propos",qui a "été patron de SeaFrance", avait un "casier judiciaire assez lourd". "Il a été le patron de SeaFrance, il avait été condamné dans l'affaire Elf à la condamnation -excusez du peu- de 9 mois de prison avec sursis et 40.000 euros d'amende. Et par ailleurs, cette entreprise SeaFrance, il l'a laissée mourir, avec 800 emplois sur le carreau laissant à laconcurrence les parts de marché que nous aurions dû conserver", a attaqué le ministre.
"Je considère que cette condamnation civile, finalement, permet de passer à autre
chose", a ajouté Arnaud Montebourg.
"J'ai 30 jours pour décider" de faire appel, a-t-il rappelé, soulignant que sa
"priorité aujourd'hui" était "en quelque sorte de faire le pompier partout en France
avec la multiplication des décisions de restructuration des entreprises, des plans
sociaux". "Cela me paraît autrement plus important que les états d'âmes d'un dirigeant curieux de SeaFrance", a-t-il conclu.