Le préfet de l'Auvergne, Eric Delzant, coordonnateur du projet a annoncé des études supplémentaires d'un an.
Alors que l’incertitude règne sur la faisabilité de
Il s'agit d'"une nouvelle étape d'environ un an, au cours de laquelle les études et la concertation permettront d'affiner le scénario final", a souligné le préfet lors d'une conférence de presse après la réunion le même jour à Paris du comité de pilotage pour la faisabilité de la LGV.
Une nouvelle convention a été signée entre l'Etat, Réseau Ferré de France et les cinq régions concernées (Auvergne, Bourgogne, Rhône-Alpes, Ile-de-France et Centre) qui répartit entre ces trois entités à parts égales le coût évalué à 3 millions d'euros de ces nouvelles études.
Le gouvernement a, cet été, remis en cause de futures lignes à grandes vitesse pour cause de rigueur budgétaire, l'incertitude planant depuis sur plusieurs LGV dont cette ligne.
"Je peux dire sans difficulté que la phase préliminaire est bien lancée", "le processus est bien enclenché", a souligné le préfet, rappelant toutefois la crise actuelle qui pèse sur la faisabilité de grands projets ferroviaires.
René Souchon, président du Conseil régional d'Auvergne, a quant à lui voulu montrer un esprit combatif en estimant que la signature de cette convention était "un grand jour pour
Il a toutefois pris soin de préciser que l'ouverture théorique de la LGV, si elle se fait, n'interviendrait pas avant 2025-2030. La nouvelle phase lancée par le comité de pilotage prévoit une concertation assurée sur trois niveaux: une commission consultative avec les élus, des ateliers techniques et des "ateliers citoyens" qui rassembleront "les citoyens impliqués".