Le Paris SG a battu Dijon 2-0 dimanche au Parc des Princes grâce à un doublé de Nene et conforte sa place de leader
Cinq victoires consécutives, huit lors des neuf derniers matches, dix matches
sans défaite: le bilan parisien en L1 est très flatteur et le PSG met avec ce succès
la pression sur Lille et Lyon qui s'affrontent dimanche soir en clôture de la 11e
journée.
Paris s'en remet à Nene
Le succès face à Dijon n'a pourtant pas été très impressionnantet Paris s'en est remis, comme si souvent la saison dernière, à Nene, auteur d'un doublé, ses premiers buts dans le jeu cette saison après deux penalties.
Le gaucher brésilien a d'abord repris du droit un excellent centre au deuxième poteau de Ménez (42) avant de sceller le score en toute fin de match (90) d'une belle frappe sèche du gauche.
Auparavant, les Parisiens avaient de nouveau été assez décevants, dans la lignée de leur déplacement à Bratislava jeudi en Europa League (0-0).
Avec un onze de départ très proche de ce qui devrait être l'équipe-type de l'entraîneur Antoine Kombouaré (compte-tenu de l'absence sur blessure de Matuidi), ils se sont bien créé quelques occasions franches en première période, par Gameiro (7), Nene (16 sur coup franc) ou Pastore (36), mais n'ont pas franchement convaincu pour autant.
Gameiro a été difficile à trouver en pointe et les Parisiens ont multiplié les incompréhensions et les passes dans le dos au cours d'une première période où les Dijonnais ont existé, avec notamment deux belles frappes de Courgnaud (5) et Corgnet (8).
Pastore décevant
Maladroit et pas très inspiré, Pastore a quant à lui donné raison à son entraîneur qui avait pris sa défense samedi en expliquant qu'il n'était "pas un surhomme". Après son exceptionnel début de saison, "El Flaco" ("Le Maigre") est descendu de son nuage.
Kombouaré a également profité de la venue du promu bourguignon pour associer pour la première fois Sakho et Lugano en défense centrale. Ces deux-là ne sont pas encore à 100% et laissent à d'autres l'art de la relance longue, mais leur impact dans les duels est déjà sensible et Thil, l'avant-centre dijonnais a dû vivre des dimanches plus doux.
La rentrée de Camara à la place de l'Uruguayen à une demi-heure de la fin a montré que Kombouaré avait de la ressource à ce poste, "Papus" n'ayant pas connu la défaite cette saison et Bisevac étant en phase de reprise. Paris n'a pas pour rien la meilleure défense du championnat.
Autre bonne nouvelle pour le technicien parisien, Sissoko a semblé en net progrès au milieu de terrain et n'a même pas été averti, une première pour lui cette saison.
Mais en ne parvenant pas à se mettre à l'abri avant la 90e minute, à cause aussi
du très bon gardien dijonnais Reynet qui a superbement sorti une tête de Gameiro
(69), le PSG a tremblé jusqu'au bout.
Malgré ce match très imparfaitement maîtrisé, Paris reste leader et a face à lui un calendrier ouvert: avant d'aller à Marseille pour le "clasico", il recevra Caen et Nancy et ira à Bordeaux.