Jean-Jacques Revillon avait débuté son mouvement il y a deux semaines pour protester contre la suppression d'une classe
Le maire UMP de Saint-Sauveur-en-Puisaye, dans l'Yonne, avait reçu le soutien de la population, des maires de communes rurales et de la Société des amis de Colette.
Jean-Jacques Revillon avait entamé sa grève de la faim mercredi 5 septembre 2012. Il avait écrit au ministre de l'Education nationale. Il lui demandait d'intervenir dans ce bras de fer qu'il avait entrepris avec l'Inspection académique. Depuis, il a eu de nouveaux entretiens avec la Direction des Services départementaux de l’Education nationale de l’Yonne.
"La logique comptable (66 élèves pour les trois classes) et les contraintes budgétaires implacables ne permettent pas la réouverture de notre 4ème classe. Je le regrette fortement car, même si le nombre des élèves se renforce à l’avenir, une réouverture de classe en milieu rural est très difficile à obtenir', déclare Jean-Jacques Revillon.
Les 3 propositions de l'académie
Le maire indique que la directrice académique des services de l’Education nationale confirme trois propositions :
-Une mise à disposition pour l’année scolaire 2012 – 2013 d’un poste d’E.V.S., tenant compte de la spécificité de l’école
-L’engagement d’une réflexion sur la création d’une classe-patrimoine en relation avec le Musée Colette
-L’approfondissement du partenariat de l’école primaire avec la bibliothèque municipale, qui donne actuellement satisfaction.
"Ces propositions dans le contexte actuel me semblent nécessaires, et aller dans un sens positif pour notre école, pour notre village", indique Jean-Jacques Revillon. Ce dernier conclut en indiquant qu'il a "pris bonne note des propositions reçues de l’Inspection Académique qui apportent un réel soutien scolaire à notre école, sachant que le poste de RASED est maintenu à Saint-Sauveur".
Pour aller plus loin :
5 septembre 2012 : le maire de Saint-Sauveur-en-Puisaye débute une grève de la faim