C'est le quarantième anniversaire de ce salon, avec cette année, une exposition sur François et Sophie Rude.
Le Parc des Expositions de Dijon accueille jusqu'au 20 mai, le salon des antiquaires, de la brocante et de l'art contemporain. 70 exposants participent à cette 40ème édition.
Ils se répartissent comme chaque année dans deux secteurs : "prestige et antiquités " et "antiquités-brocante ".
L'exposition culturelle est consacrée cette année au sculpteur d'origine dijonnaise François Rude et à son épouse Sophie, portraitiste. Une sorte d'avant-première de l'exposition qui aura lieu cet automne au musée des beaux arts de Dijon.
Le salon s'ouvre à l'art contemporain
Le salon des antiquaires de Dijon est l'un des plus importants de France. Il se doit donc de s'adapter à l'évolution du marché. Pour sa 40ème édition, il s'ouvre donc à l’art contemporain. Les clients en effet, n’hésitent plus à mélanger les styles et les époques.
On trouve du mobilier XVIIIème dans des appartements modernes et inversement, les amateurs d'antiquités ont recours au design ou au contemporain, pour décorer leur intérieur.
Outre les pièces haut de gamme des XVIIe, XVIIIe, XIXe et XXe siècles, on trouvera donc des éléments d'art nouveau et d'art déco.
Deux experts se tiendront gracieusement à la disposition des visiteurs pendant la durée du salon, qui comprendra également un atelier des métiers de la restauration.
L'exposition 2012
Pour les 40 ans du salon, le Parc des Expositions s’associe avec le musée des beaux-arts de Dijon et offre un aperçu de l'exposition intitulée : "François et Sophie Rude, un couple d’artistes au XIXème siècle, citoyens de la liberté".
Cette exposition, reconnue d’intérêt national, aura lieu du 12 octobre 2012 au 28 janvier 2013 au musée des beaux-arts de Dijon, à la Nef et au musée Rude.
Le salon des antiquaires présente en avant-première, une sélection d’oeuvres du couple d’artistes dijonnais. Célèbre sculpteur du XIXe siècle, François Rude est l’auteur d’une icône de l’art français, le relief du Départ des Volontaires de l’Arc de Triomphe à Paris, universellement connu sous le nom de "la Marseillaise". Sophie Rude, restée dans l’ombre de son époux, délaissera la peinture d’Histoire pour se consacrer avec talent au portrait intime et bourgeois.