Du haut de ses 19 ans, Flavien Goulisserian est candidat aux élections législatives en Bourgogne.
Et c’est dans la première circonscription de Saône-et-Loire que ce jeune engagé se présente comme prétendant au poste de député à l’Assemblée nationale. Pour quel parti ? Debout La République, le parti de droite présidé par Nicolas Dupont-Aignan.
"Je me suis engagé à Debout la République il y a un an", confie Flavien Goulisserian, originaire de Solutré-Pouilly (Mâcon Sud). "A ce moment-là, je n'étais dans aucun parti politique et je ne savais même pas pour qui voter en 2012. Et puis un ami m'a parlé de Nicolas Dupont-Aignan. Je me suis renseigné sur son projet et ce fut le déclic."
Ce qui a plu à ce jeune candidat ? "Sa volonté de reprendre le pouvoir sur les institutions européennes non élues, de retrouver notre liberté et notre indépendance comme l'avaient exprimé les Français en 2005 avec le "non" au référendum."
Un jeune âge handicapant ?
"Mon jeune âge peut paraître surprenant pour un candidat aux élections législatives. Les personnes que je rencontre, que ce soit sur les marchés ou dans les réunions, me font d'ailleurs souvent la remarque. Pourtant, ils ne trouvent pas cela choquant et m'encouragent au contraire à persévérer dans mon engagement. C'est donc très stimulant. Et ce d’autant plus lorsque ce sont vos adversaires qui expriment cette opinion.
Je crois justement que les électeurs préfèrent voter pour quelqu'un de jeune et dynamique, plutôt que pour un routier de la politique usé par l'accumulation de mandats. C'est aussi l'une des raisons de ma candidature : apporter un souffle nouveau à l'Assemblée nationale, et dans la classe politique de manière plus générale."
Et les études ?
A 19 ans, Flavien Goulisserian suit, en parallèle à son militantisme, une licence de droit et de sciences politiques à Lyon. Et pour gérer sa double vie, il reconnait que ça n’est pas toujours évident : "c’est même très difficile de trouver l'énergie pour surmonter des moments parfois difficiles. Cette énergie, je la trouve justement lorsque je vais à la rencontre des citoyens, qui me parlent de leurs problèmes et de leurs difficultés quotidiennes."