Saône-et-Loire : Chevènement en campagne

Jean-Pierre Chevènement, candidat à la présidentielle de 2012, rencontre Arnaud Montebourg lundi 14 novembre 2011.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le fondateur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) visite l'usine Areva à Saint-Marcel, avant de déjeuner avec le député PS Arnaud Montebourg.

Le sénateur de Belfort, qui s'est déclaré candidat à l'élection présidentielle de 2012, déplore que le projet socialiste ne cherche pas "une issue progressiste à la crise de l'euro". Mais, "je ne suis pas candidat contre François Hollande", précise-t-il.

Au PS, on craint la dispersion des voix, car cette candidature Chevènement s'ajoute à celles d'Eva Joly et de Jean-Luc Mélenchon. L'entrée en lice de l'élu souverainiste réveille le douloureux souvenir du 21 avril 2002.

Le Parti socialiste espère donc pouvoir discuter avec le leader du MRC. "Mon travail sera d'aider à faire un pont" entre MM. Hollande et Chevènement, a déclaré Arnaud Montebourg. "Le mieux, ce serait que François Hollande reprenne une partie de ses idées", et ainsi "de rendre inutile la candidature de Jean-Pierre Chevènement", espère le député de Saône-et-Loire.

Candidat en 2002 (5,3%) lors de l'élimination de Lionel Jospin au premier tour, Jean-Pierre Chevènement avait rallié Ségolène Royal en 2007 après avoir un temps envisagé de se présenter.

Jean-Pierre Chevènement soutient le nucléaire


Le candidat MRC pour 2012 a félicité François Hollande pour sa fermeté face aux écologistes sur le dossier nucléaire, dimanche 13 novembre 2011, au cours de l'émission Radio France politique.


Alors que les négociations entre le PS et EELV patinent sur la question du nucléaire, Jean-Pierre Chevènement a toutefois jugé que les socialistes avaient déjà fait trop de concessions sur ce dossier.

"C'est un atout de premier ordre pour l'industrie française, c'est un secteur public, qui procure quand même 140 000 emplois", a-t-il dit. "Nous n'avons pas investi dans le nucléaire 500 milliards d'euros depuis un demi-siècle pour les voir partir en fumée, alors que nous sommes confrontés à une crise d'une ampleur sans précédent depuis 1945 !", a-t-il conclu.


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information