Si le club dijonnais redescend en Ligue 2, François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon, en tirera les conséquences
L'élu dijonnais espère que le club se maintiendra en Ligue 1. Mais, si ce n'était pas le cas, le chantier d'aggrandissement du stade Gaston-Gérard sera repoussé, a déclaré François Rebsamen dimanche 13 mai 2012.
"Ils ont fait un match formidable. Avec un peu de réussite, ils pouvaient l'emporter. Mais, ils ont loupé des matchs à domicile, notamment contre Auxerre, et ça se paie en fin de saison. Il reste de l'espoir. La dernière journée on peut encore gagner à Rennes. Tout est possible au football, on verra. Si le club redescend, il recommencera sa vie en Ligue 2. On ne va pas baisser les bras pour autant", résumait le maire de Dijon à la fin de la rencontre qui s'est soldée par un score nul 1-1 entre Dijon et Toulouse.
Au-delà du résultat sportif, une éventuelle descente de l'équipe dijonnaise aura bien sûr des conséquences économiques. François Rebsamen a été clair : "si on descend, on va décaler les travaux. On ne va pas agrandir le stade au mois de septembre. On attendra de voir ce qui se passe l'année prochaine en Ligue 2. D'abord parce que l'argent est rare, ensuite ce n'est pas la peine de construire un grand stade si on n'est pas en Ligue 1. Mais, tant qu'ils ne sont pas descendus, il reste de l'espoir. Il faut les encourager pour aller à Brest", a-t-il précisé.
Même s'il est un des principaux supporters du club, le sénateur-maire de Dijon veut rester réaliste. "La Ligue 1, c'est un phénomène économique qui touche tout le monde : les restaurateurs, les hôteliers, l'image de la ville, les journalistes, etc. C'est une déception, surtout qu'il y a huit matches, ils avaient 34 points. Tout le monde pensait qu'ils allaient se maintenir. Donc, il s'est passé quelque chose : peut-être un peu de jeunesse, on a cru un peu trop tôt. Mais, le foot continue et puis ça sera une nouvelle saison l'année prochaine, j'espère en Ligue 1, on ne sait jamais !"