A Besançon, la construction du tram est sur les rails. Gros plan sur d'autres villes françaises déjà équipées.
Série Tram : L'exemple du Mans
Depuis plusieurs semaines, la population de Besançon est appelée à voter pour la couleur du futur tramway. Le résultat sera connu samedi prochain. A cette occasion, nous vous proposons, toute cette semaine, une série de reportage pour mieux comprendre les enjeux du tram bisontin.
Cette semaine France 3 franche Comté vous propose un ticket "longue distance" pour découvrir quatre villes françaises déjà équipées d'un réseau de tramway. Le but ? Pouvoir comparer avec le futur tram bisontin à travers quatre thèmes différents.
Depuis plusieurs semaines, la population de Besançon est appelée à voter pour la couleur du futur tramway. Le résultat sera connu ce samedi 4 juin. A cette occasion, nous vous proposons, toute cette semaine, une série de reportages pour mieux comprendre les enjeux du tram bisontin.
Avec Marine Demazure et Benjamin Savart nous suivrons les rails de villes françaises déjà équipées d'un réseau de tramway pour comparer leur expérience en matière de gestion et de coût des travaux ou encore de d'utilisation d'alternatives au tram.
Compostez votre billet, ce tram s'arrêtera au Mans, à Brest, Angers et Nantes.
Arrêt 1 : Le Mans
Premier volet ce lundi avec cette question, que vous êtes nombreux à vous poser: la capitale comtoise a-t-elle réellement besoin d'un tramway? L'agglomération n'est-elle pas trop petite pour un tel projet ? Pour le savoir, Marine Demazure et Benjamin Savart se sont rendus dans une métropole de taillle équivalente, le Mans, qui elle a fait le choix du tramway depuis 2007.
Arrêt 2 : Brest
Aujourd'hui, on s'intéresse à l'aspect le plus redouté par la population : les travaux. Quelle est la réalité d'un chantier? Quelles en sont les conséquences pour les riverains? Pour le savoir, Marine Demazure et Benjamin Savart se sont rendus à Brest, dans le Finistère, où après un premier projet avorté, une ligne de tram sera mise en service au printemps 2012.
Arrêt 3 : Angers
Un troisième volet consacré à l’argent car un tel équipement a forcément un coût. A Besançon, l'agglomération promet un tram « low cost ». En effet il serait l’un des moins chers de France avec une dépense de l’ordre de 228 millions d’euros. Mais est-ce vraiment réalisable? La facture peut-elle grimper? Illustration à Angers. Là-bas, la facture a grimpé de près de 40 millions au fil des travaux : fouilles archéologiques, déviations de canalisations ou imprévus divers, le tram angevin aura coûté 287 millions d'euros.
Arrêt 4 : Nantes
Aujourd'hui direction Nantes, en Loire Atlantique. Là-bas, en plus des 3 lignes de tram, il y a une ligne de bus "BHNS", c'est à dire à Haut Niveau de Service. C'est l'alternative au tramway. Le prix est moindre, mais l'image véhiculée est différente . Une alternative étudiée un temps à Besançon. Voyons en quoi cela consiste.