Le matériel de l'usine dijonnaise mis en vente mardi 25 septembre 2012
Dijon: le 31/07, le site d'Erhel Hydris ferme
Le 31 juillet dernier, les salariés d'Erhel Hydris quittaient leur usine à Dijon, après 8 mois d'occupation. Ils avaient alors l'espoir d'une reprise de l'activité par un industriel de Saône-et-Loire.
Nouvel épisode du long feuilleton social de l'entreprise Erhel Hydris à Dijon.
Alors qu'un projet de redémarrage de l'activité était en cours, le matériel de bureau et les machines ont été vendus aux enchères mardi 25 septembre 2012.
Patrick Petit, responsable de la société Derisys installée au Creusot et porteur d'un projet de redémarrage, mené avec le commissaire régional au redressement productif et le Grand Dijon, souhaitait que 65 lots lui soient réservés lors de cette vente. Il entendait relancer l'activité avec une douzaine de salariés.
Le tribunal de commerce a finalement procédé à une vente aux enchères ouvertes, des entreprises concurrentes ont surenchéri et Patrick Petit a annoncé qu'il se retirait.
Selon des ex-salariés la présence à la vente de l'ancien patron d'Erhel Hydris a créé de fortes tensions. Ils se disent écoeurés par le déroulement de cette vente et prêts à occuper de nouveau l'usine.
Le 31 juillet 2012, les derniers anciens salariés d'Erhel Hydris remettaient les clés de leur entreprise à un huissier. Après 251 jours d'occupation, ils acceptaient de quitter le site, pensant voir aboutir enfin un projet concret, porté par un industriel de Saône-et-Loire.
VOIR LA VIDEO
Cela faisait huit mois qu'ils étaient sur place, entretenant les 9 000 m2 de production. Erhel Hydris, qui fabriquait des hayons élévateurs, était en liquidation judiciaire depuis novembre 2011. La société avait compté jusqu'à 170 salariés. La justice avait ordonné aux salariés de libérer les locaux.