2020, année bissextile. Ce 29 février est une date particulière. Une malchance pour les personnes nées ce jour-là qui ne peuvent fêter leur anniversaire qu'une fois tous les quatre ans. Mais d'où vient cette bizarrerie du calendrier ?
Cette année 2020, année bissextile, comporte un jour de plus que l'an passé.
Cette date rare permet de remettre nos pendules à l'heure et de rattraper le décalage qui existe entre l'année solaire et notre calendrier civil.
Pour bien comprendre, il faut s'intéresser au mouvement de la terre.
La révolution de la Terre correspond au mouvement de la planète autour du Soleil. Pour réaliser sa révolution autour du soleil, la Terre ne met pas 365 jours exactement mais 365 jours, 5 heures et 48 minutes environ.
Et c'est ce quart de jour qui crée un décalage année après année !
Jules César est à l'origine de l'ajout tous les quatre ans, d'une journée au mois de février, pour rattraper ce décalage. Ce jour « additionnel » se plaçait juste avant le 24 février. C'était un 23 février bis. Il s'agissait du sixième jour avant les calendes de mars. Une année bissextile comprend donc deux fois le sixième jour avant le premier mars, et « deux fois [le] sixième » se dit bis sextus en latin, d'où « bissextile » en français.
Plus tard, le jour intercalaire fut positionné le 29 février.
2 000 bébés naîtront ce 29 février 2020
Chance ou malchance ? Une chose est sûre les personnes nées un 29 février ont quelque chose de spécial. D'abord ils ne peuvent célébrer leur anniversaire qu'une fois tous les quatre ans. Autre difficulté, les logiciels et formulaires administratifs n'aiment pas vraiment les 29 février.
Selon les statistiques de l’Insee, aux alentours de 2 000 bébés devraient naître en ce 29 février 2020.
Il faudra attendre 2024 pour connaître un nouveau 29 février.