Comme à chaque automne, les forêts et sous-bois se repeuplent de champignons. Toxiques, aux couleurs ou aux formes insolites, découvrez trois nouvelles espèces que vous pourrez retrouver en Franche-Comté. Charge à vous maintenant de dénicher les bons endroits !
Et si vous franchissiez le pas? Amateurs de champignons ou amoureux de la nature, si vous partiez vous-même en quête des champignons pour les déguster ?
Membres de la société mycologique du Doubs, Pierre Chaillet et Gilbert Moyne vous font découvrir la lépiote féline, la lépiote magnispora et l'armillaire couleur de miel. De leur taille à leurs teintes en passant par leurs caractéristiques. Ouvrez les yeux et les narines, préparez votre panier et c'est parti pour une ballade en forêt.
La lépiote féline, petite et toxique
Dans la famille des lépiotes on demande la féline. Distinguable par ses couleurs noires et blanches et sa petite taille, 3-5 centimètres de hauteur de pied, la lépiote féline ou lépiota félina, en latin, est un champignon fortement toxique. On peut la retrouver dans les forêts de conifères ou de feuillus.
Reportage : Jean-Michel Bohé, Vincent Grandemange, Stéphanie Chevallier.
Bicolore comme la lépiote magnispora
Toujours dans la même famille des lépiotes, la lépiote magnispora est plus grande que sa cousine féline : 10 centimètres de hauteur environ. Elle aussi présente la particularité d'avoir plusieurs couleurs. Très foncées au centre et plus claires sur les extrémités. Ses lames, quant à elles, sont blanches. Comestibles au-delà de 20 centimètres, ces dernières ne présentent cependant aucun intérêt gastronomique. Il est même conseillé de les éviter.
Armillaire couleur de miel, le besoin de bois
On peut les cueillir jusqu’au milieu de l’hiver, les armillaires couleur de miel sont appelées ainsi à cause de leur… couleur, semblable à du miel. Généralement, l'armillaria mellea pousse sur différentes sortes de bois, accélérant ainsi le pourrissement de ces derniers. Ce champignon pousse en touffes. C’est notamment grâce à cela qu’il est facilement reconnaissable. Autrefois consommé, il est aujourd'hui déconseillé de manger un armillaire couleur de miel.
Reportage : Jean-Michel Bohé, Vincent Grandemange, Stéphanie Chevallier.