Il reste encore quelques épreuves ce dimanche, mais déjà le silence règne sur certains stades... Sensation étrange.
Ambiance étrange ; hier encore les tribunes étaient noires de monde, les hauts parleurs hurlaient.
Les athlètes de toutes les nations s'affrontaient et les aborder était mission quasi impossible pour la presse, sauf dans des espaces réservés et pendant un temps limité.
Les jeux ne sont pas terminés, mais déjà les choses changent.
Dans la zone réservée aux techniciens et entraîneurs, les agents de sécurité se relâchent, laissant passer volontairement -ou non- quelques journalistes.
L'occasion pour nous de saluer les responsables du combiné nordique, malheureux, en train de ranger leurs affaires.
Ambiance morose, comme le temps.
Un vilain brouillard est tombé sur PyeongChang. Tout gris, tout humide.
Le stade de biathlon ressemble désormais à un champ de bataille, déserté.
Les balles ne claquent plus sur les cibles mais les traces de l'affrontement sont visibles.