Une journée d'action, de grève et de manifestations est organisée pour défendre le pouvoir d'achat vendredi 14 décembre 2018. Attention, plusieurs secteurs seront impactés par ce mouvement social.
Qui appelle à la grève ?
La grève du vendredi 14 décembre 2018 a été lancée par la CGT. Mais, le mot d’ordre est repris par plusieurs autres syndicats. C’est le cas notamment de la FSU (premier syndicat dans l'Education nationale), Solidaires, SUD, l’UNEF, etc qui appellent à se joindre au mouvement.Quels sont les motifs de cette grève ?
Le principal mot d’ordre de la grève du vendredi 14 décembre vise à obtenir "une augmentation immédiate des salaires, pensions et de la protection sociale"."Depuis des décennies, le niveau de vie des salariés, des chômeurs et des retraités se dégrade. La préoccupation grandissante d’une majorité de la population est simplement de savoir comment boucler les fins de mois. L’écart se creuse de plus en plus entre la majorité de la population et les plus riches pour lesquels le gouvernement a des égards sans limites : suppression de l’ISF, baisse des cotisations sociales et crédits d’impôts (CICE, etc.)", déclare la CGT.
Pour le syndicat, les mesures annoncées récemment par Emmanuel Macron comme l’augmentation du SMIC ne sont que de "l'enfumage" de la part du président de la République qui maintient "le cap libéral et l'austérité".
D’autres mots d’ordre émergent comme ceux de SUD Education pour l’abrogation du dispositif Parcoursup et des réformes du lycée.
Quels sont les secteurs touchés par la grève ?
Le secteur des transports est concerné par ce mot d’ordre de grève. En effet, la CGT-cheminots (1er syndicat de la SNCF) et la CGT-RATP ont appelé à la grève.Dans la fonction publique, des difficultés sont attendues du côté des écoles notamment. Que ce soit au niveau des cantines, des TAP, etc, il est conseillé aux parents de se rapprocher des établissements scolaires pour savoir si des perturbations sont à l’ordre du jour.
Quel est l’enjeu de cette grève ?
La CGT, comme les autres syndicats, est "mal à l'aise depuis le début du mouvement des gilets jaunes, jamais nommés dans les communiqués", explique Dominique Andolfatto, professeur de science politique à l'université de Bourgogne.L’objectif est donc de tenter de reprendre la main sur une "légitime colère".