Le département du Jura voit son taux d'incidence lié à l'épidémie de coronavirus augmenter ces derniers jours et passer à 92. Détails.
92. C'est le taux d'incidence dans le département du Jura au 2 novembre. C'est le taux le plus élevé de la région. Pour rappel, il s'agit du nombre de cas sur 7 jours pour 100 000 habitants. L'incidence moyenne en France est de 61, et le seuil d'alerte de 50. Le Jura est donc toujours en vigilance orange alors que chiffres augmentent un peu partout sur le territoire français.
Sur les graphiques réalisés par le site de données CovidTracker, on s'aperçoit en effet que les courbes remontent depuis le début du mois.
Dans ce département, fortement touché par les différentes vagues épidémiques, 74.53% de la population a reçu au moins une dose de vaccin. C'est le plus fort taux de vaccination dans notre région.
Début septembre, le préfet du Jura constatait un fléchissement de la circulation du virus dans son département. Le taux d'incidence était alors un peu en dessous de 80. "Mais il est toujours supérieur au seuil d’alerte fixé à 50. Ce n’est donc pas l’euphorie, c’est une évolution positive. Une tendance favorable qui nous appelle à maintenir nos efforts" commentait alors le préfet David Philot.
Pour l'instant, les admissions dans les hôpitaux restent stables. La tension hospitalière est à 13%. Si ce taux était supérieur à 100%, alors les patients Covid-19 occuperaient plus de lits de réanimation qu'il n'y en avait avant l'épidémie.
Le nombre de cas augmente aussi légèrement dans les autres départements de notre région.
60 départements dépassent le taux d'incidence
Comme chaque semaine depuis le début de l'épidémie de Covid-19, la préfecture du Jura fera un point sur la situation de son territoire ce vendredi 5 novembre.
Ce n'est pas le seul département à voir son taux d'incidence au dessus des seuils d'alerte. En effet, ce même taux dépasse les 50 cas pour 100 000 habitants dans 60 départements français.
"On peut craindre, à la fin des vacances scolaires (...), de voir une augmentation et un redémarrage encore un peu plus fort de cette épidémie", prévient Pascal Crépey, épidémiologiste à l'école des Hautes études en santé publique de Rennes (Ille-et-Vilaine), sur France Info.
De son côté, le gouvernement et plus particulièrement Olivier Véran, ministre de la Santé a déclaré : "Le virus circule plus, une nouvelle vague est possible cet automne. Le Royaume uni a des niveaux d’incidence élevée. On voit aussi que le Danemark, qui a levé son pass sanitaire depuis la mi-septembre, subit une hausse importante des nouveaux cas. Bref, la vigilance est de mise."